Piqûre de rappel en droit des obligations
Par Eolas le jeudi 14 janvier 2010 à 00:51 :: Les leçons de Maître Eolas :: Lien permanent
— Bonjour maître.
— Ah ! Malika, ma nouvelle stagiaire. Entre, mon petit.
— Merci. C’est un honneur pour moi que d’avoir été acceptée dans votre prestigieux cabinet.
— Mais de rien, Miss ; c’est moi qui suis ravi de recevoir en stage une étudiante en droit qui se destine au journalisme. Avec Aliocha, vous illuminerez les conférences de presse rien qu’en entrant dans la salle. En quoi puis-je t’être utile et surtout agréable ?
— Eh bien je me posais quelques questions sur la campagne de vaccination contre la grippe porcine, ou A, ou H1N1 menée par le Gouvernement…
— Et tu n’es pas la seule. Mais souffre que je te reprenne.
— Faites, je suis ici pour apprendre.
— Le nom de cette grippe a muté plus vite que son ARN, et c’est heureux. On a d’abord parlé de grippe mexicaine car elle est apparue au Mexique. Ce qui a vexé les Mexicains. On l’a ensuite appelée porcine car ce type de virus est présent chez le porc (des séquences d’ARN communes facilitent l’infection) mais le terme est impropre car le porc n’est pas porteur ni transmetteur de la maladie. Ce qui n’a pas empêché l’Égypte de procéder à l’abattage massif des porcs élevés par les chrétiens coptes, une occasion d’opprimer cette minorité étant toujours bonne à prendre. On l’a alors appelée grippe A, mais on s’est avisé que ce nom était trop large : la grippe aviaire de 2008 était aussi de type A. On a fini par l’appeler du nom du type de virus qui en est à l’origine, déterminé par les type d’antigènes et d’enzyme dont il s’entoure : virus à hémagglutinine (l’antigène qui permet au virus de s’arrimer à la cellule qu’il infecte) de type 1 (sur 16) et neuraminidase (enzyme permettant au virus de sortir de la cellule infectée) de type 1 (sur 9). La grippe aviaire était ainsi un virus de sous-type H5N1.
— Merci mais je me destine à des études de journaliste, pas de médecine.
— Tu as raison. Je m’égare. Revenons en à notre sujet.
— J’ai entendu la ministre à qui l’on reprochait d’avoir vu un peu large sur les quantités expliquer de manière catégorique que 50 millions de doses de vaccins commandées n’étant ni livrées ni payées, cet achat était résilié.
— Et ?
— Outre le fait qu’en vertu de la Lex Bessonica, un ministre acculé niera jusqu’à sa propre existence plutôt que de reconnaître une erreur, ces propos ne me semblent pas conformes à ce qu’on m’expliquait en amphi.
— Ah, un stagiaire qui allait en cours, ça me change du précédent. Ta mémoire ne te trompe pas, Malika. Sers-toi une tasse de thé. C’est un Assam Mangalam SFTGFOP : il nous faut un thé corsé pour décortiquer les nombreuses monstruosités juridiques que contiennent ces quelques mots. Tu sais combien les politiques adorent user et abuser des termes juridiques pour embrouiller leur auditoire.
— Oui, un prix a même été créé pour récompenser les cas les plus méritants.
— Absolument. Et la ministre n’a pas hésité à recourir à cette recette. Commençons par le commencement. Te souviens-tu de ce qu’est un contrat ?
— Oui. C’est un accord de volonté qui fait naître des obligations.
— Exactement. Rappelons qu‘obligation vient du latin lier, attacher, qui a donné aussi ligature. Notre droit des obligations vient du droit romain, et les juristes ont depuis toujours, et contrairement à une idée reçue, été attachés à la clarté et à la facile compréhension de leur matière. Pour cela, ils avaient recours à des images fortes qui marquent l’esprit. Une obligation est un lien de droit qui ligote une personne, en fait un prisonnier juridique. Il doit faire ce qu’il a promis, ce à quoi il s’est engagé. Une fois cela fait, il sera délié de son obligation, et redeviendra un homme libre… de s’engager à nouveau. Cette exécution de l’obligation s’appelle le paiement, même quand l’obligation ne porte pas sur une somme d’argent.
— Ah ?
— Oui. Par exemple, quand je t’ai appelé sur ton mobile ce matin pour te signaler que tu étais en retard, j’ai exigé le paiement de ton obligation de mettre ta force de travail au service de mon cabinet. Je tirais sur ta laisse, juridiquement s’entend.
— Heu… Continuez, je vous en prie.
— Une obligation oblige l’un à donner (transférer la propriété), faire ou ne pas faire quelque chose de déterminé au profit de l’autre. Celui qui doit la prestation est le débiteur de l’obligation, celui qui peut réclamer la prestation est le créancier de l’obligation. Là encore, même si le contrat porte sur autre chose qu’une somme d’argent. Sur cette base simple, le droit des obligations a bâti des distinctions selon les types de contrat avec des règles adaptées à chaque cas.
— Quels sont ces différents types de contrats ?
— la première distinction est le contrat synallagmatique, ou chaque cocontractant est à la fois créancier et débiteur vis à vis de l’autre, du fait que chacun s’engage en considération de la contrepartie promise par l’autre ; on l’oppose au contrat unilatéral ou un des cocontractants est uniquement débiteur et l’autre uniquement créancier.
— Vous avez un exemple ?
— Oui. La vente, de vaccins par exemple, est un contrat synallagmatique : l’acheteur est créancier de 50 millions de doses et débiteur de leur prix. Le vendeur est créancier du prix de vente et débiteur de 50 millions de doses. Une donation est un contrat unilatéral : le donateur s’engage à transférer la propriété d’un bien ou d’une somme d’argent au donataire, sans contrepartie. C’est un contrat car le donataire doit accepter la donation. Le contrat de prêt est aussi un contrat unilatéral, c’est une question piège classique aux examens, car le contrat se forme par la remise de la chose à l’emprunteur. Le prêteur n’est donc débiteur de rien, juste créancier de la restitution de sa chose.
— Vous pouvez donner une autre distinction ?
— Oui : le contrat à durée déterminée, qui inclut le contrat instantané, qui s’exécute en une fois, opposé au contrat à durée indéterminée, qui s’exécute par des périodes successives se reproduisant jusqu’à ce qu’un événement vienne l’interrompre. Par exemple, une vente est un contrat instantané : dès qu’il y a accord sur la chose et sur le prix, la vente est parfaite, et la propriété est transmise immédiatement, avant même que la chose ne change de main. Un contrat de travail, ou un abonnement, est un contrat à exécution successive. Il se renouvelle par périodes, généralement d’un mois, jusqu’à une manifestation de volonté de mettre fin au contrat (qu’on appelle résiliation, j’y reviens), ou tout autre événement prévu par le contrat ou la loi (le décès du salarié met fin au contrat de travail par exemple).
— Vous voulez dire qu’on peut décider de mettre fin à un contrat à durée indéterminée mais pas à un contrat à durée déterminée ou instantané ?
— C’est exactement ce que je veux dire. La révolution a supprimé toute possibilité d’engagement perpétuel, y voyant une façon de rétablir la servitude abolie la nuit du 4 août 1789. Pour un contrat instantané, pas de problème. Il suffit de l’exécuter, de payer l’obligation dit-on en droit, et on est délié. Pour un contrat à exécution successive, qui a une durée indéterminée, la loi permet à chacun des cocontractants d’y mettre fin, à condition de prévenir l’autre suffisamment à l’avance de façon à ne pas lui causer un préjudice du fait de cette rupture. La loi a précisé expressément certains délais : le préavis lors d’un licenciement, le congé pour une location. Pour les autres cas, il faut un délai raisonnable. Au juge de trancher les litiges. Que se passe-t-il, Malika ? Pourquoi regardes-tu ton téléphone mobile ?
— Je crains de comprendre maintenant pourquoi mon opérateur m’a vendu mon téléphone Hello Kitty pour 1 euro en échange d’un engagement sur deux ans…
— Eh oui ! Il a transformé ton contrat à durée indéterminée en contrat à durée déterminée interdisant toute résiliation pendant cette période. Assuré de toucher 24 fois le prix de ton forfait, il t’a vendu un mobile à vil prix, certains de s’y retrouver au final. Il existe d’autres distinctions de contrats (par exemple : contrat commutatif, ou les prestations sont connues à l’avance, comme la vente, où on connaît la chose et le prix, et contrat aléatoire, ou on ne le sait pas, comme le contrat d’assurance, mais restons en à ces deux distinctions qui vont nous être utiles.
— Si j’ai bien compris, le contrat de vente des vaccins était un contrat instantané, commutatif et synallagmatique.
— Excellent ! Reprends donc du thé, tu l’as bien mérité.
— Mais dans ce cas, une vente ne peut être résiliée ?
— Effectivement, et tout juriste n’a pu que bondir en entendant le ministre de la santé proférer cette énormité juridique.
— Mais ne pinaillons pas : Mme Bachelot n’est pas juriste. Elle a pu employer le mot résilier dans un sens plus large. Il doit bien être possible de renoncer à une vente ?
— En principe, non, c’est une pierre angulaire du droit. Pacta sunt servanda, comme crie Sub lege libertas à la machine à café de son tribunal qui a avalé sa pièce mais refuse de lui donner son gobelet. En français, le contrat fait la loi des parties. On ne peut s’en dégager qu’en payant son obligation, ou en obtenant l’accord du vendeur (c’est le mutuus dissensus en latin, le renoncement mutuel), ou encore en obtenant du juge la mise à néant du contrat du fait du refus d’une partie d’exécuter ses obligations, cette faute donnant droit à indemnisation. Cette mise à néant s’appelle la résolution du contrat, qui est rétroactive et donne droit à restitution au profit de celui qui a payé, par opposition à la résiliation, qui ne s’applique qu’aux contrats à exécution successives et ne vaut que pour l’avenir.
— En principe dites vous. Il y a donc des exceptions.
— En droit, toujours. le Code de la consommation permet de dénoncer un contrat en cas de non respect du délai de livraison, par exemple. Le contrat peut aussi prévoir une clause dite résolutoire, qui sera soit liée aux circonstances (évolution du prix d’une matière première ou du taux de change d’une devise), ce qui crée un aléa, soit contre paiement d’une somme déterminée : c’est la clause de dédit. Mais là, on est toujours dans l’exécution du contrat : la clause de dédit n’est qu’une modalité alternative de paiement de l’obligation. Par exemple : je m’engage à vous donner 50 millions de doses avant le 1er février, mais vous avez jusqu’au 1er décembre pour renoncer à votre commande contre paiement de 50% du prix de vente.
— Les contrats passés avec la laboratoires contenaient-ils une telle clause ?
— Non.
— N’était-ce pas imprudent ?
— Vous l’avez dit vous même : Mme Bachelot n’est pas juriste. Plus sérieusement (la ministre n’ayant certainement pas négocié les contrats elle même) je suppose que face à l’impossibilité de fournir toute l’humanité en vaccins, la France a tout fait pour être servie en priorité : les laboratoires ont donc pu imposer leurs conditions comme un dealer face à un junky en manque.
— Mais l’État est cocontractant mais aussi législateur. Il me semble qu’il peut s’affranchir des règles de droit civil pour les contrats le concernant.
— Pas tout à fait. Les contrats passés par l’État sont en effet des contrats qualifiés d’administratifs, mais la conséquence essentielle est que seul le juge administratif est compétent pour connaître du contentieux lié à ces contrats en conséquence du Grand Divorce. Le juge administratif n’hésite pas à imposer à l’État le respect du droit et à indemniser ceux qui ont eu le malheur de contracter avec l’État quand celui-ci décide de ne plus exécuter le contrat. Donc à défaut de solution amiable, les laboratoires iront chanter pouilles à Mme Bachelot devant le tribunal administratif et non devant le tribunal de grande instance ; mais à la fin, il faudra payer.
— L’État est-il donc obligé de prendre livraison de ces 50 millions de doses ?
— Non : il peut renoncer à sa créance. Mais pas à sa dette. Donc il est tenu de les payer. Cela dit, nous sommes entre gens de bonne société. L’État français est un bon client, il faut le soigner. Il va falloir négocier les conditions financières, sans insulter l’avenir, le Gouvernement pouvant avoir vraiment besoin de vaccins face à une maladie réellement létale. Mais dire comme l’a dit Mme Bachelot que cette rupture portant sur la moitié de la commande entraîne ipso facto une économie de la moitié des 712 millions d’euros engagés est absolument faux.
— Qu’aurait-elle dû dire ? Que la vente était résolue ?
— Non car elle ne l’est pas. La résolution a lieu en application d’une clause du contrat ou est prononcée par le juge saisi par une partie si l’autre refuse d’exécuter ses obligations. Ici, il n’y a ni clause ni procès. Donc la France renonce à se faire livrer ces millions de doses et va négocier avec les laboratoires le montant de l’indemnité de rupture de contrat à leur verser. Dans l’hypothèse du pire, qui n’est pas avérée, cela pourrait coûter 712 millions d’euros, le prix prévu départ.
— Pas avérée ? Pourquoi ?
— La commande est répartie ainsi : le britannique Glaxo Smith Kline : 50 millions de doses, le français Sanofi-Aventis : 28 millions de doses, le Suisse Novartis : 16 millions de doses. Sanofi Aventis a renoncé à demander des indemnités pour les 9 millions de doses restant à livrer, car il peut les vendre à des pays d’Asie (et on ne se fâche pas avec l’État en France). Pour Novartis, c’est la moitié de sa commande qui lui reste sur les bras, et pour GSK, les deux tiers. Eux par contre ne vont pas passer ça par pertes et profit. Le montant de ces indemnités devra être publié et connu du grand public, car c’est de la gestion des deniers de l’État dont il s’agit. En tout cas, faire croire que la dette disparaît d’un coup de baguette magique est du mensonge pur et simple.
— 712 millions d’euros, cela donne le tournis, quand je pense à mes indemnités de stage.
— Et encore, c’est oublier la commande massive de Tamiflu®, médicament antiviral dont l’efficacité sur le H1N1 est douteuse, et dont certains stocks vendus expirent dans quelques mois (source : Europe 1). La France a acheté 10% du stock mondial de vaccin mais 30% du stock mondial Tamiflu®. Le coût total de l’opération vaccination dans les gymnases, avec le coût des personnels de santé, est de 2,2 milliards d’euros, soit à titre indicatif trois fois le déficit 2008 des hôpitaux publics, où on supprime un fonctionnaire sur deux pour faire des économies (et 30% du budget de la justice, prisons comprises). Je sais qu’une opération de com’ n’a pas de prix, surtout si c’est pour dire qu’on a sauvé la vie de ses électeurs, mais tout ça pour 4,5 millions de personnes vaccinées (7% de la population), ça fait tout de même 488 euros par personne vaccinée. On a vu meilleure gestion des deniers publics.
— Oui, mais on apprend de ses erreurs.
— Jamais en politique, puisque Mme Bachelot ne cesse de claironner que si c’était à refaire, elle referait exactement la même chose. Au moins, j’espère que la prochaine fois, elle emploiera un vocabulaire juridique plus adéquat. À ce prix là, c’est le moins qu’on puisse exiger.
Commentaires
1. Le jeudi 14 janvier 2010 à 01:33 par Antoine
2. Le jeudi 14 janvier 2010 à 01:38 par Jul Earthwalker
3. Le jeudi 14 janvier 2010 à 01:39 par Bobby
4. Le jeudi 14 janvier 2010 à 01:42 par Charles
5. Le jeudi 14 janvier 2010 à 01:43 par Bobby
6. Le jeudi 14 janvier 2010 à 02:45 par Mathieu
7. Le jeudi 14 janvier 2010 à 03:42 par X.
8. Le jeudi 14 janvier 2010 à 05:22 par Koon
9. Le jeudi 14 janvier 2010 à 05:47 par Yopyopyop
10. Le jeudi 14 janvier 2010 à 06:41 par Zabo
11. Le jeudi 14 janvier 2010 à 06:50 par Tirxu
12. Le jeudi 14 janvier 2010 à 07:38 par Toulouse 09
13. Le jeudi 14 janvier 2010 à 07:48 par Véronique
14. Le jeudi 14 janvier 2010 à 08:01 par Mathieu
15. Le jeudi 14 janvier 2010 à 08:50 par Simone
16. Le jeudi 14 janvier 2010 à 08:51 par garcyfred
17. Le jeudi 14 janvier 2010 à 08:54 par max
18. Le jeudi 14 janvier 2010 à 09:04 par Zoucti
19. Le jeudi 14 janvier 2010 à 09:22 par Kaptain
20. Le jeudi 14 janvier 2010 à 09:27 par Simone
21. Le jeudi 14 janvier 2010 à 09:34 par Gerard Deuxpardeux
22. Le jeudi 14 janvier 2010 à 09:53 par Y.
23. Le jeudi 14 janvier 2010 à 09:59 par Vivien
24. Le jeudi 14 janvier 2010 à 10:00 par Switz
25. Le jeudi 14 janvier 2010 à 10:04 par public judge
26. Le jeudi 14 janvier 2010 à 10:34 par DRH
27. Le jeudi 14 janvier 2010 à 10:38 par bohwaz
28. Le jeudi 14 janvier 2010 à 10:39 par Petruk
29. Le jeudi 14 janvier 2010 à 10:39 par bohwaz
30. Le jeudi 14 janvier 2010 à 10:40 par donyce
31. Le jeudi 14 janvier 2010 à 10:42 par bac68
32. Le jeudi 14 janvier 2010 à 10:44 par Véronique
33. Le jeudi 14 janvier 2010 à 11:05 par Spike
34. Le jeudi 14 janvier 2010 à 11:11 par jean Meyran
35. Le jeudi 14 janvier 2010 à 11:18 par NonoK.
36. Le jeudi 14 janvier 2010 à 12:03 par greg971
37. Le jeudi 14 janvier 2010 à 12:07 par Sub lege libertas
38. Le jeudi 14 janvier 2010 à 12:12 par RB
39. Le jeudi 14 janvier 2010 à 12:14 par Yan
40. Le jeudi 14 janvier 2010 à 12:23 par science
41. Le jeudi 14 janvier 2010 à 12:27 par DS
42. Le jeudi 14 janvier 2010 à 12:39 par Etonné
43. Le jeudi 14 janvier 2010 à 13:20 par BIO
44. Le jeudi 14 janvier 2010 à 14:07 par villiv
45. Le jeudi 14 janvier 2010 à 14:09 par Vonric
46. Le jeudi 14 janvier 2010 à 14:14 par Panouf
47. Le jeudi 14 janvier 2010 à 14:28 par Bobby
48. Le jeudi 14 janvier 2010 à 14:30 par X.
49. Le jeudi 14 janvier 2010 à 14:48 par chris
50. Le jeudi 14 janvier 2010 à 14:50 par Herminejov
51. Le jeudi 14 janvier 2010 à 14:56 par sereatco
52. Le jeudi 14 janvier 2010 à 15:28 par BIO
53. Le jeudi 14 janvier 2010 à 15:32 par BIO
54. Le jeudi 14 janvier 2010 à 15:35 par ceriselibertaire
55. Le jeudi 14 janvier 2010 à 16:20 par Dhombres
56. Le jeudi 14 janvier 2010 à 16:42 par A. P.
57. Le jeudi 14 janvier 2010 à 17:28 par Blueberry
58. Le jeudi 14 janvier 2010 à 17:46 par themis
59. Le jeudi 14 janvier 2010 à 17:49 par profession politique
60. Le jeudi 14 janvier 2010 à 17:56 par Herminejov
61. Le jeudi 14 janvier 2010 à 18:13 par ramon
62. Le jeudi 14 janvier 2010 à 18:23 par Narquois
63. Le jeudi 14 janvier 2010 à 18:32 par flyv
64. Le jeudi 14 janvier 2010 à 19:22 par Meaz
65. Le jeudi 14 janvier 2010 à 19:32 par brig's
66. Le jeudi 14 janvier 2010 à 19:54 par benouimaisquandmeme
67. Le jeudi 14 janvier 2010 à 20:57 par Baleine
68. Le jeudi 14 janvier 2010 à 21:22 par Z.
69. Le jeudi 14 janvier 2010 à 21:32 par binoute
70. Le jeudi 14 janvier 2010 à 21:40 par Turb
71. Le jeudi 14 janvier 2010 à 23:07 par X.
72. Le jeudi 14 janvier 2010 à 23:46 par Jérôme D
73. Le vendredi 15 janvier 2010 à 00:27 par XS
74. Le vendredi 15 janvier 2010 à 00:38 par Monseigneur
75. Le vendredi 15 janvier 2010 à 02:02 par youp
76. Le vendredi 15 janvier 2010 à 02:07 par youp
77. Le vendredi 15 janvier 2010 à 02:25 par youp
78. Le vendredi 15 janvier 2010 à 02:47 par lre33
79. Le vendredi 15 janvier 2010 à 03:05 par thom
80. Le vendredi 15 janvier 2010 à 09:27 par Dhombres
81. Le vendredi 15 janvier 2010 à 10:00 par Nicolas L
82. Le vendredi 15 janvier 2010 à 10:16 par zeev
83. Le vendredi 15 janvier 2010 à 10:55 par Alex
84. Le vendredi 15 janvier 2010 à 11:18 par Petruk
85. Le vendredi 15 janvier 2010 à 11:23 par Scytales
86. Le vendredi 15 janvier 2010 à 11:27 par Mikcey
87. Le vendredi 15 janvier 2010 à 11:30 par Petruk
88. Le vendredi 15 janvier 2010 à 11:59 par villiv
89. Le vendredi 15 janvier 2010 à 14:33 par Nichevo
90. Le vendredi 15 janvier 2010 à 14:39 par Nichevo
91. Le vendredi 15 janvier 2010 à 15:03 par Fred H.
92. Le vendredi 15 janvier 2010 à 15:36 par EPR
93. Le vendredi 15 janvier 2010 à 15:46 par Gourmet
94. Le vendredi 15 janvier 2010 à 15:59 par Nichevo
95. Le vendredi 15 janvier 2010 à 16:49 par Tom Rakewell
96. Le vendredi 15 janvier 2010 à 17:40 par allezlesbleus
97. Le vendredi 15 janvier 2010 à 18:22 par LaSasson
98. Le vendredi 15 janvier 2010 à 20:02 par Marcel
99. Le vendredi 15 janvier 2010 à 20:13 par Elo
100. Le vendredi 15 janvier 2010 à 20:16 par William
101. Le vendredi 15 janvier 2010 à 21:44 par Rizgar Amin
102. Le vendredi 15 janvier 2010 à 22:37 par raven-hs
103. Le vendredi 15 janvier 2010 à 23:43 par Nicolas L
104. Le samedi 16 janvier 2010 à 00:49 par Bobby
105. Le samedi 16 janvier 2010 à 06:28 par Xa
106. Le samedi 16 janvier 2010 à 08:23 par Nicolas L
107. Le samedi 16 janvier 2010 à 09:19 par Bruno
108. Le samedi 16 janvier 2010 à 09:27 par Z.
109. Le samedi 16 janvier 2010 à 09:39 par Alex
110. Le samedi 16 janvier 2010 à 10:34 par Directeur d'hôpital
111. Le samedi 16 janvier 2010 à 11:51 par Bobby
112. Le samedi 16 janvier 2010 à 12:18 par brig's
113. Le samedi 16 janvier 2010 à 12:33 par kylegl
114. Le samedi 16 janvier 2010 à 12:57 par Z.
115. Le samedi 16 janvier 2010 à 13:19 par Mme Juric
116. Le samedi 16 janvier 2010 à 14:26 par RG
117. Le samedi 16 janvier 2010 à 14:39 par Scytales
118. Le samedi 16 janvier 2010 à 14:45 par ophise
119. Le samedi 16 janvier 2010 à 14:56 par Scytales
120. Le samedi 16 janvier 2010 à 15:50 par RG
121. Le samedi 16 janvier 2010 à 18:52 par ophise
122. Le samedi 16 janvier 2010 à 19:13 par Nicolas L
123. Le samedi 16 janvier 2010 à 20:05 par RG
124. Le samedi 16 janvier 2010 à 21:46 par Communiqué de presse
125. Le dimanche 17 janvier 2010 à 09:42 par Nicolas L
126. Le dimanche 17 janvier 2010 à 11:37 par Z.
127. Le dimanche 17 janvier 2010 à 12:07 par Bobby
128. Le dimanche 17 janvier 2010 à 22:49 par Nicolas L
129. Le dimanche 17 janvier 2010 à 23:13 par Bobby
130. Le dimanche 17 janvier 2010 à 23:43 par beldeche
131. Le lundi 18 janvier 2010 à 10:24 par Petruk
132. Le lundi 18 janvier 2010 à 10:59 par Nicolas L
133. Le lundi 18 janvier 2010 à 12:13 par Bobby
134. Le lundi 18 janvier 2010 à 13:47 par Petruk
135. Le lundi 18 janvier 2010 à 14:23 par Nicolas L
136. Le lundi 18 janvier 2010 à 16:47 par Petruk
137. Le lundi 18 janvier 2010 à 17:35 par juge administratif
138. Le lundi 18 janvier 2010 à 18:04 par Nicolas L
139. Le lundi 18 janvier 2010 à 18:15 par Aribold
140. Le lundi 18 janvier 2010 à 23:04 par zozo
141. Le mardi 19 janvier 2010 à 12:19 par ergonom
142. Le mardi 19 janvier 2010 à 13:55 par ergonom
143. Le mardi 19 janvier 2010 à 20:04 par Sous toutes réserves
144. Le mercredi 20 janvier 2010 à 09:08 par K.
145. Le jeudi 21 janvier 2010 à 00:58 par oudie29
146. Le samedi 23 janvier 2010 à 14:38 par Stephane