Journal d'un avocat

Instantanés de la justice et du droit

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J’avais un confrère et un ami

Jean-Yves Moyart, alias Maitre Mô, nous a quitté le 20 février 2021. Depuis l’annonce de sa disparition, les hommages se sont multipliés, et à raison. De la presse (ou encore ici ou ), du ministre de la Justice, qui fut son confrère, et de la profession judiciaire dans son ensemble : policiers, gendarmes, greffiers, juges, procureurs, avocats.

Ce n’est pas faire dans l’emphase de dire que c’est un avocat d’exception qui est parti, que la perte pour le barreau est immense, et que le trou béant qu’il laisse dans le cœur de ceux qui l’ont connu et aimé (ce sont forcément les mêmes), incommensurable. C'est la pure vérité.

Jean-Yves avait la défense dans le sang, dans les tripes, dans chaque fibre de son être. Il a raconté de manière désopilante son grand oral du barreau, qui s’est joué de justesse car il avait quasiment fait l’impasse sur toutes les matières qui n’étaient pas du pénal, et il est tombé sur les sûretés, qui ne sont pas du pénal. Heureusement, le jury a vu l’avocat qui poignait sous l’étudiant dégingandé qui se liquéfiait devant eux. Il faisait partie de ces confrères qui ont toujours su exactement ce qu’ils voulaient faire, et il ne s’était pas trompé.

Un des dangers qui nous guettent dans un dossier par trop mal engagé, c’est l’abattement. La résignation. Se dire que cela ne vaut pas le coup de trop s’investir dans ce dossier, car le client s’arc-boute sur une stratégie de défense que nous lui déconseillons, qu’il a des antécédents accablants, que la juridiction devant laquelle il va comparaître est réputée impitoyable, que le procureur requerra beaucoup, et obtiendra plus. C’est un combat quotidien de chasser ce fatalisme pour se battre jusqu’au bout. Jean-Yves était immunisé contre cela. Il était incapable d’envisager de ne pas tout donner dans chacun de ces dossiers, quitte à en sortir lessivé, avant d’enchaîner sur le suivant, tout aussi prenant. Parce que Jean-Yves avait une capacité d’empathie qui n’a jamais trouvé ses limites, au point que nous en avons conclu qu’elles n’existaient pas.

Il n’y a pas un réprouvé (il aimait bien ce terme), un paumé, un cabossé, chez qui il ne savait déceler la flamme de l’humanité, et dans la nuit qu’avait jeté autour de lui celui qu’il défendait, amener juges, jurés, et parfois les parties civiles elle-mêmes, à tourner leurs regards vers cette lumière. Non pour le pardon, il a défendu des gens qui avaient commis des actes pour lesquels tout pardon était impossible, mais pour que malgré tout, on se souvienne que c’est un humain, un des nôtres, notre frère, que nous jugeons. C’est l’honneur de notre société de juger sans haine et dans la mesure du possible sans colère, de sanctionner sans humilier, de toujours penser à l’avenir et de s’interroger sur ce que cela prendra pour que celui qui sera un temps mis au ban reprenne un jour sa place dans la fraternité humaine. Cette nécessité était pour lui une évidence, et il avait chevillé au corps l’humanisme qu’il fallait pour cette tâche titanesque.

Il n’en sortait pas indemne, mais se plaindre après avoir défendu des gens dont la vie rend le mot misère insuffisant lui était impensable. Il se rebâtissait en s’entourant des gens qui l’aimaient et qu’il aimait tant en retour, sans réserve, par des bains de joie, et par une consommation de champagne qui n’est par pour rien dans la prospérité de la filière. Parfois, au cours des agapes dionysiaques qu’il organisait, ou rendait telles par sa simple présence, on pouvait apercevoir un bref moment un voile tomber sur son regard, la noirceur qu’il avait combattue hier ou celle qui l’attendait demain s’échapper un instant. Mais très vite, il se rendait compte qu’on le regardait, son regard croisait le nôtre, ses yeux souriants avant même que sa bouche ait eu le temps de prendre la suite, et il dissipait ces ténèbres d’un bon mot ou, plus souvent, d’une remarque scabreuse.

La fidélité en amitié n’était pas un vain mot chez lui, il en avait une conception enfantine, quand les serments se font naturellement sans la moindre arrière-pensée et pour toute la vie, qui à cet âge est synonyme d’éternité. C’est pour cela que j’ai sans hésiter fait appel à lui pour me défendre lorsque des gens dont je n’ai pas envie de parler ici m’ont cherché querelle. Car je savais qu’il accepterait avec joie, outre que le corpus delicti le plongerait dans des abîmes d’hilarité. La confraternité non plus n’était pas un vain mot ; je l’ai rarement entendu prononcer le mot, il préférait pratiquer. Il était irréprochable, et incapable de comprendre qu’on ne le fût pas soi-même. Confronté comme il le fut à des confrères médiocres qui compensaient leur absence de talent par des basses ruses de prétoire, il ne se fâchait pas et ne tenait pas rancœur, mais le coupable était jeté au Tartare de son indifférence, dont on ne revenait pas, non qu’il fût rancunier mais parce que la condamnation était toujours méritée.

Il était de ces confrères qui nous donnent chaque jour, par leur exemple, envie de donner le meilleur de nous-mêmes, de ces humains qui ont compris que la seule chose qui vaille dans cette vallée de larmes, c’est de s’embrasser et de se dire qu’on s’aime autant qu’on peut, et de se retrouver, souvent, pour rire de tout, à commencer par soi-même. Il aurait détesté de tous nous voir pleurer autant que nous avons pleuré ces derniers jours à cause de lui. Qu’importe, je ne puis regretter cette trahison, et il nous a trop donné pour qu’être brutalement privé de lui à jamais ne nous fasse pas mal.

Commentaires

1. Le lundi 22 février 2021 à 01:29 par Bouddha_nana

Très bel hommage !

2. Le lundi 22 février 2021 à 03:10 par Anthropos

Merci

3. Le lundi 22 février 2021 à 06:05 par Lolypump

Il n’y a pas d’autre mot que merci..vous aviez un confrère exceptionnel

4. Le lundi 22 février 2021 à 07:58 par la twitto

Merci pour ces mots..
Je lisais vos tweets et les siens depuis 2013. C'est bête je ne le connaissais pas mais je suis triste ; et à la lecture de cet hommage je comprends l'absence abyssale que sa disparition va provoquer.
Condoléances

5. Le lundi 22 février 2021 à 08:02 par jcbouthemy

Au delà de l'avocat, c'était l'humain qui transpirait à travers ses commentaires qui le rendait fort sympathique. Courage pour ses enfants qui devront faire sans...

6. Le lundi 22 février 2021 à 08:29 par Piqueroc

C'est par votre blog que j'ai connu Maître Mô ainsi que Judge Marie, Dadouche, Veuve Tarquine et bien d'autres et c'est pour vous tous que je suis venue sur Twitter et je voudrai vous remercier de l'image que vous donnez de la justice et de la nature humaine. Merci.

7. Le lundi 22 février 2021 à 08:32 par Véronique

Je le lisais depuis longtemps
Je ne l'ai pas connu
Et pourtant j'ai eu l'impression de perdre quelqu'un.
Son décès m'attriste beaucoup, même si ma tristesse est illégitime face à celle de tous ceux qui l'ont connu et aimé.
Vois lui avez rendu un magnifique hommage.
Amitié et soutien à vous et tous ceux qui l'aiment.

8. Le lundi 22 février 2021 à 09:04 par Laurence

Toutes mes condoléances, merci pour votre texte.

9. Le lundi 22 février 2021 à 09:20 par Jcs

Merci pour cette éloge. Ses récits étaient aussi forts que l’engagement que vous décrivez.
J ai lu tout ce qu’il a écrit. C est triste de voir l histoire s arrêter là.

10. Le lundi 22 février 2021 à 09:29 par Vicnent

J’imagine la peine immense (pour avoir aussi goûté à l’horreur de la proximité qui part salement, il y a quelques mois). Toutes mes condoléances. Et merci pour ces mots.

11. Le lundi 22 février 2021 à 09:35 par Laurent

Merci pour cet hommage très émouvant

12. Le lundi 22 février 2021 à 09:43 par Fjarill

Cela peut paraître bête, mais j'ai appris son décès le jour où j'ai rempoté mes plants d'avocat jumeaux, que j'ai appelé Mô et Eolas (ils sont issus du même noyau). Ma tristesse a été un peu atténuée par ce geste. Ça lui avait fait plaisir que je les appelle comme ça.
Merci pour cet hommage. Il va manquer même à ceux qui ne le connaissaient que par ses tweets.

13. Le lundi 22 février 2021 à 09:45 par Nico

Tres beau. Paix a son âme.

14. Le lundi 22 février 2021 à 10:04 par Moi

Merci pour cet hommage. Vous me l'aviez "inventé" (car c'est, je crois, le terme utilisé quand on découvre un trésor). Je le connaissais de loin, un peu comme un ami perdu de vue mais dont on est heureux d'avoir des nouvelles parfois. Il ne me connaissait pas, je ne suis qu'un anonyme d'Internet.
Ce matin sur "Le Monde" j'apprends que je ne lirai plus de nouveau texte de sa part. Alors oui, ça me touche et m'attriste.
À Dieu donc,

15. Le lundi 22 février 2021 à 10:25 par Francois

Merci maître pour cet hommage. Suivre le compte Twitter de votre ami était une des raisons qui me faisait rester sur ce réseau qui n'a parfois de social que le nom. Toutes mes condoléances.

16. Le lundi 22 février 2021 à 10:28 par Maram

J'aurai aimé avoir pu écrire aussi bien que ça pour des gens qui m'ont été cher à moi aussi.

  • Mes plus sincères condoléances.

17. Le lundi 22 février 2021 à 10:35 par Madiba

Rien à ajouter à ce bel hommage du meilleur d'entre nous, car le mô me manque. RIP

18. Le lundi 22 février 2021 à 10:40 par AxS

Merci pour cet hommage

19. Le lundi 22 février 2021 à 11:58 par fgouland

Un ou une de vos confrère l'a écrit sur l'oiseau bleu et c'est peut-être une manière de lui rendre hommage : même si nous avons le moral en bas, il faut garder la coupette haute !

Il est à espérer que son héritage inspire un grand nombre dans la manière de pratiquer la justice ! "parler aux âmes" (je cite)...

RIP

20. Le lundi 22 février 2021 à 13:41 par c_pages

Je ne le connaissais qu'à travers ses écrits. Mais en apprenant la nouvelle, j'ai eu la larme à l'œil, encore plus en lisant votre hommage. Toute ma compassion accompagne celles et ceux qui l'ont connue.

21. Le lundi 22 février 2021 à 14:29 par Mark in Mayenne

J'espere que son blog restera dispo pour que nous puissions lire d'avantage d'un grand ame.

22. Le lundi 22 février 2021 à 14:38 par villiv

Forcément (source Me Mô)... forcément, donc... après m'être perdu ailleurs... je reviens aux sources et je reviens donc ici, pour... vous remercier Eolas, et ne pas en dire plus
IN MEMORIAM

23. Le lundi 22 février 2021 à 17:00 par MICHELE BAUER

Cher Eolas, je ne connaissais pas Mô, je le lisais régulièrement, je l'ai découvert chez vous, il y a de cela très très longtemps, sa plume était magnifique, je fais partie de ceux qui le suivait aussi sur Twitter, j'appréciais son humour, sa légèreté, son optimiste et sa vision de la profession. Toutes mes pensées vont vers vous, j'imagine votre peine qui doit être immense.

J'ai écrit un petit texte pour actu-juridique, car si je tiens un blog c'est un peu grâce à vous et à lui... Je lui en suis tellement reconnaissante [https://www.actu-juridique.fr/professions/twitter-rempli-de-mo/]

24. Le lundi 22 février 2021 à 17:13 par Guy

Merci pour vos Mô,
Vous me l'avez fait connaitre, en faisant référence à son blog, il y a bien des années.
J'ai, grâce à lui, grâce a vous, découvert bien d'autres merveilleuses personnes sur twitter que je suis maintenant.
J'ai ressenti une immense tristesse à l'annonce de son décès.
Mais ces deux derniers jours, à lire les commentaires de ses amis, de ses confrères, de la grande famille de la justice, je me dis qu'il va nous manquer, même à l'anonyme que je suis.

25. Le lundi 22 février 2021 à 17:19 par Laria

Juste vous dire, si vous vous posez encore la question, qu'avec ce texte, vous êtes allé jusqu'au bout. Comme lui, vous avez tout donné, rien retenu. Il ne manque pas une phrase, pas un mot, pas une virgule. L'oeuvre est belle et achevée. Elle dévoile toute sa lumière. Il part libre. Alors, coupette !

26. Le lundi 22 février 2021 à 18:32 par Marie-Ange

C’est en consultant ce blog que j’ai lu pour la première fois les mots de Maître Mô. Il doit sourire là haut. Merci.

27. Le lundi 22 février 2021 à 20:01 par Vand

Dinosaure du net abonné aux fils RSS de vous, Zythom et Maître Mô, j'ai appris sa disparition par vous deux donc ce soir...
Peine réelle et affectueuses pensées pour vous, ses potes, et ses proches. Que d'humanité m'a-t-il insufflé à travers ses billets, je ne peux qu'imaginer pour celles et ceux qui ont éclusé du champagne et tout autre liquide en sa compagnie...
De ceux qui mettent de la noblesse dans leurs actes, on ne les oublie jamais.

28. Le lundi 22 février 2021 à 20:18 par Marion

‪Voile sur le regard, noirceur, champagne à s’y noyer . Heureusement que cet homme était entouré de rire et .. de bulles. D’amis.. qui l’auraient aimé aussi, si il n’avait pas fait les bons choix . Si il n’avait pas été avocat, à votre avis qu’aurait il été ? ‬beau billet en tout cas .

29. Le lundi 22 février 2021 à 23:26 par Sylvain

Moi qui aimais tant lire vos billets, a tous les deux, et qui tres egoistement voulais en lire encore, je me sens aujourd'hui tellement ridicule, et triste. J'ai lu son livre, ses billets et j'en ai beaucoup pleure. Et malgre tout, j'en voulais encore parce que derriere la noirceur, les souffrances, il y avait cette flamme, cette lumiere, toujours cette vision d'espoir et d'humanite. J'en ai la gorge nouee, et les larmes me montent aux yeux, encore, en pensant a sa famille, ses enfants, ses amis, et a tous ceux qui ont eu la chance de le connaitre.
merci pour tout.

30. Le mardi 23 février 2021 à 01:21 par Manon

Très bel hommage à votre ami. J'en ai les larmes aux yeux en le lisant.
Pour moi, vous formiez un tandem, vous étiez les 2 avocats stars de Twitter. Pour beaucoup de personnes (dont moi), il était un inconnu sur ce réseau social. Mais sa disparition nous a tous choqués. Preuve que c'était une belle personne, humaine, pleine d'empathie, comme il en existe trop peu aujourd'hui.

31. Le mardi 23 février 2021 à 04:12 par Peio

J'ai été marqué par le texte de cet internaute qui venait de planter deux avocats jumeaux qu'il avait baptisés Mô et Eolas....... Heureusement, il en reste un pour me recycler dans les matières juridiques..... et pas seulement.

J'espère que dans le Barreau (celui de Lille ou d'ailleurs), s'élèvera un autre "blogueur porteur de robe" qui nous fera vivre notre Justice tout en, à sa manière, savoir l'aimer au point de la critiquer et de vouloir l'élever.

Humainement.

32. Le mardi 23 février 2021 à 12:20 par Julien

La lecture de son blog (que j'ai découvert grâce à tous les hommages qui lui sont rendus) me donne des frissons et à n'en pas douter bientôt des larmes. Son blog doit continuer et ne jamais être supprimé du Web, c'est bien trop précieux. Il continuera à vivre ainsi à travers vous tous qui l'avez tant aimé. Je vous souhaite que bientôt la douleur cède petit à petit la place aux souvenirs heureux que vous avez avec lui. Force et courage à vous. Et où que vous soyez Maître Mô, merci.

33. Le mardi 23 février 2021 à 17:28 par Odile V

Merci infiniment pour ce très bel hommage. C'est grâce à vous (comme beaucoup) que je l'ai "connu", d'abord par son blog puis par twitter... J'ai pleuré samedi, et encore hier en relisant son blog, en apprenant sa mort, comme si je perdais un ami. Nous tous, qui l'avons lu, perdons un ami. Mais j'ai beaucoup ri aussi (l'expression "pleurire" prenait hier tout son sens pour moi), le grand oral, son premier client .... Il nous a beaucoup apporté et beaucoup appris. Merci.

34. Le mardi 23 février 2021 à 17:34 par Pomme de Terre

Son blog doit continuer et ne jamais être supprimé du Web, c'est bien trop précieux.
C'est une remarque qui revient assez souvent, et je ne m'étais jamais posé la question suivante:
que deviennent des blogs une fois que quelqu'un est mort/découragé/dégoûté.
En dehors de toute valeur sentimentale/humaine/professionnelle, ils pourraient être,dans 10(0) ou 20(0) ans, une source d'informations précieuse sur la façon dont les gens (au moins ... les blogueurs) vivaient.
Je suis déjà assez frustré de ne pas trouver trace de certains blogs qui auraient pu beaucoup m'apprendre (angryblackbitch sur la vie de bourgeois liberaux noirs dans la bible belt; golden zephyr sur differents dialectes romen -lovara- ou dérivés angloromanesh -il a complètement disparu, comme patrin/patrij -un blog dédié à la mémoire de parents Sinte, disparu à la mort du bloggueur)

35. Le samedi 27 février 2021 à 23:08 par Florelle

Nous l'aimions à travers ses écrits… nous qui n'avions pas la chance de la connaître "en vrai". Merci de ce si bel hommage…

36. Le mercredi 3 mars 2021 à 11:49 par Christian

On peut lire ce qui est écrit sur votre écran. Je parle de la photo que vous avez publiée sur votre compte Twitter.

37. Le mercredi 3 mars 2021 à 13:56 par Quelqu'un

@34 Pomme de Terre
La mort numérique commence à être traitée.
Vous avez par exemple cette vidéo de dirtybiology sur le sujet :
https://www.youtube.com/watch?v=Igs...

Il existe différents problèmes sur la mise / retrait en ligne.
Un nom de domaine est payant et est libre dès lors que la cotisation annuelle n'est pas payée.
Vous trouverez plus d'informations ici : https://www.afnic.fr/fr/votre-nom-d...

De manière pratico-pratique, si les sites que vous cherchez ne sont plus en ligne, il existe un projet d'archivage des ressources du Web : la wayback machine / archive.org
https://archive.org/web/
Pour angryblackbitch, plusieurs résultats sortent : https://web.archive.org/web/*/angry...

Vous également revenir à ce qui se faisait au début du web, télécharger chaque page web que vous souhaitez conserver sur du long terme. Néanmoins, les problématiques d'archivages / lectures de long terme reposent sur vous : support de lecture, compatibilité, interopérabilité des formats, etc.

38. Le jeudi 11 mars 2021 à 17:14 par Denis Monod-Broca

Que c'est triste !
Je commentais sur son blog... dans le temps.
Je l'appréciais beaucoup.

39. Le vendredi 12 mars 2021 à 21:08 par ancilevien74

Le meilleur hommage que vous pouviez lui rendre. Parler de lui avec la même empathie qu’il mettait dans ses textes. Merci beaucoup.

40. Le samedi 13 mars 2021 à 11:51 par Thomas

Cher Maître,
nous avons perdu l'un des meilleurs défenseurs de l'humanisme. Je suis, par exemple, indéfendable sur bien des choses, pourtant, je suis certain qu'il aurait compris que je ne suis qu'un homme.
Tout mon soutien, toute mon affection, et, en cette période si liberticide, merci à vous, à lui, à Badinter, de continuer à veiller sur le quidam.
Amitiés.
Thomas

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