Journal d'un avocat

Instantanés de la justice et du droit

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Avis de Berryer : Catherine Deneuve

La grâce viendra visiter les secrétaires de la Conférence, au sens propre, et je leur souhaite aussi au figuré, puisque la Conférence Berryer recevra Mademoiselle Catherine Deneuve, actrice, le 12 mars 2009 à 21h15, salle des Criées du Palais de Justice.

Sur le rapport de monsieur Christophe Bogliolo, 11ème secrétaire, les sujets seront les suivants :

1er sujet : Devons nous tous coiffer sainte Catherine ?

2nd sujet : Les sirènes sont-elles toujours des ânes ?

Comme à chaque fois, je rappelle que les places sont limitées et que la prudence exige de venir en avance (20 heures, c'est limite), armé de patience mais de rien d'autre, les contrôles de sécurité étant draconiens et les gendarmes compétents.

Les candidats peuvent postuler auprès de madame Rachel Lindon, 4e secrétaire, en lui envoyant un poulél[1] à rachellindon[at]hotmail.com.

Notes

[1] Poulet électronique.

Commentaires

1. Le lundi 2 mars 2009 à 00:49 par mathieuI

J'avoue que je n'arrive pas à vous suivre, sur ce coup là, maitre . je pense percevoir une pointe d'humour sarcastique ;)

2. Le lundi 2 mars 2009 à 02:39 par Yan

Je crains d'être trop provincial pour ces histoires de poulél.

3. Le lundi 2 mars 2009 à 03:10 par georges

Ok là je m'avoue vaincu: y a-t-il une âme charitable qui daigne m'expliquer le passage avec un poulet électronique? Ce n'est pas qu'elle ne me fait pas rire même sans la comprendre, mais bon pour ressortir une blague il vaut mieux en connaître les ficelles. Merci d'avance.

4. Le lundi 2 mars 2009 à 03:55 par Ame charitable

@georges: le mot poulet a de multiples sens: le jeune coq, le flic mais également le sens, largement tombe en désuétude, d'une brève lettre de mots doux envoyée a la dame de votre coeur.

5. Le lundi 2 mars 2009 à 08:17 par jijin

accessoirement, le voisinage avec "pourriel" peut redonner quelques jeunesses à cette expression :-)

6. Le lundi 2 mars 2009 à 08:18 par Fieffégreffier

Envoyer un poulet

7. Le lundi 2 mars 2009 à 09:05 par Le_Pompiste


Encore une fois, ça n'a rien à voir... mais le Maryland envisage aujourd'hui de supprimer la peine de mort
Et pourquoi donc ?
Un premier argument évoqué est l'inéquité des jugements (disparities), écarté car douteux (lack of research on this matter).
Le risque d'exécuter un innocent ? rangé sixième dans la liste. Inefficace ? Argument rangé huitième. Inhumain ? Bof rangé cinquième.
Non, le vrai problème avec la peine de mort, c'est le coût. Bien plus cher que la prison à vie. Et avec la crise, ça pèse.
Si ça marche, ça m'éclairera ma journée. Cheers pour les marylandais !

8. Le lundi 2 mars 2009 à 09:12 par Le_Pompiste

Oops, je m'ai trompé, c'est demain...

9. Le lundi 2 mars 2009 à 09:28 par Axonn

Un poulél ? Je communique quelquefois par hibél, mais je croyais les poulets trop stupides. Peut-être parce que je ne les élève pas au grain.

à part cela, maître, vous avez vu l'excellent exercice que Maître Mô a soumis à ses lecteurs ? Dans son histoire, certains protagonistes fréquentent le lycée Eolas, c'est mignon :-) .

10. Le lundi 2 mars 2009 à 12:28 par emachedé

La grâce sur le retour oui... Sans vouloir être méchant, c'est pas 100 % Naturel tout ça.

Quant à l'expression, "les gendarmes compétents", c'est déjà culte.

11. Le lundi 2 mars 2009 à 12:37 par villiv

Bravo Maître,

vous nous avez tous perdu avec votre poulél,

alors que le plus intéressant se trouve caché derrière cette contrepèterie :

"les contrôles de sécurité étant draconiens et les gendarmes compétents"

PS. : si par extraordinaire il n'y a pas de contrepèterie la-dedans, je...... je quoi d'ailleurs.... voilà le poisson bien noyé en tout cas (je suis poisson pour la petite histoire ?!) ;-)

12. Le lundi 2 mars 2009 à 13:02 par JBR

Après un rapide inventaire des précédents "Avis de Berryer " je remarque que 1° C Deneuve est la première femme invitée par cette noble institution. Elle fait figure de pionnière donc, dans ce domaine. 2° Me Eolas devait être vraiment pressé d'informer le Tout Justice, compte tenu de l'horaire de la missive (retour de dîner???)

13. Le lundi 2 mars 2009 à 14:07 par Nemo

Cher Maître,

L'usage du "Mademoiselle" n'est peut-être par (plus?) approprié, si vous me le permettez. http://romy.tetue.net/madame-ou-mademoiselle

Cordialement,

14. Le lundi 2 mars 2009 à 14:23 par MB

@ Nemo : il est toutefois d'usage d'appeler "Mademoiselle" les actrices, quel que soit leur âge.

15. Le lundi 2 mars 2009 à 14:41 par Aramu

@Fieffégreffier,

Merci pour le lien, site utile

16. Le lundi 2 mars 2009 à 15:18 par Nemo

@ MB: Je ne parle pas de la conformité à un usage, mais bel et bien de la pertinence de cet usage de nos jours. Rendez-vous sur le lien que j'ai indiqué ci-dessus. ;-)

17. Le lundi 2 mars 2009 à 15:34 par lapocompris

@Nemo La réponse se trouve ici : http://maitre-eolas.fr/2005/04/14/116-nom-de-nom

18. Le lundi 2 mars 2009 à 16:13 par BO

Bien loin de moi l'idée de présenter ma candidature. En revanche je ferai parti des sournois dissimulés dans l'assistance pour ce nouvel évènement d'éloquence. Je me demande cependant si les secrétaires oseront réellement faire preuve d'un réel esprit sarcastique face à une telle invitée (il est certain que le jeu était plus facile en présence de Mr Lalanne). Remercions la d'avance d'avoir bien voulu se prêter à ce jeu sadique. En espérant vous y croiser, chez Maître.

19. Le lundi 2 mars 2009 à 16:50 par Switz

@14 et 13

L'usage de "Mademoiselle" semble se maintenir également et encore de nos jours lorsqu'on s'adresse à une danseuse, tel est le cas en l'espèce pour les danseuses de l'opéra de Paris. Peu importe d'ailleurs que la dite danseuse soit jeune ou retraitée, célibataire ou mariée (et dans ce cas elle garde son nom de jeune fille).

Quant à l'explication, difficile à dire. Doit-on penser qu'au 19ème siècle les activités annexes au métier de danseuses (souvent des prostituées, pour des raisons économiques) leurs donnaient une si piètre réputation que des principes de bienséance fort hypocrites leurs interdisaient le mariage.

Ou alors, à l'opposé, comme le 19ème siècle a vu le triomphe de la ballerine élevée sur ses pointes, éthérée et inaccessible, peut-être que la figure de la danseuse incarnait un idéal de pureté virginale et immarcescible, auquel le terme de Mademoiselle tentait de faire écho.

Bien entendu ces représentations sont aujourd'hui surannées, mais elles ont marqué l'histoire.

20. Le lundi 2 mars 2009 à 17:56 par François-Noël

du Littré: POULET 1- le petit d'une poule... 2- poulet d'Inde, dindonneau... 3- Fig (terme de caresse qu'on emploie en parlant à un enfant), à un jeune homme, à une jeune femme __4- (fig) Billet de galanterie, missive d'amour. Il se dit quelquefois par plaisanterie, de toute autre missive. 5- Papier doré propre à écrire des poulets.__ 6- Poulet d'Inde. Ajoutez: En argot militaire, poulet d'Inde, le cheval de cavalerie. 7- poulet de carème, nom populaire des harengs blancs.

Les richesses de la langue française !

21. Le lundi 2 mars 2009 à 18:40 par deminique

POULET, subst. masc. A.− Poulet désigne un oiseau 1. Petit de la poule et du coq, mâle ou femelle, entre le moment où il perd ses duvets au profit des plumes, et le moment de sa maturité sexuelle. Poulailler de 4 000 poulets, nourris à la chaîne d'alimentation automatique (Debatisse, Révol. silenc., 1963, p. 152). − Petit poulet. Poussin. Des petits poulets viennent de naître et piaulent au coin du feu (E. de Guérin, Journal, 1838, p. 192). Tu as pris souvent des petits poulets, dans ta main, des petits poulets tout chauds qui tiennent juste dans le creux de la paume? (Giono, Colline, 1929, p. 183). − ANTIQ. ROMAINE. Poulets sacrés. Poulets élevés par les augures afin d'en tirer des présages. Au moment de livrer bataille, il fit consulter les poulets sacrés, et comme ils refusaient toute nourriture : Qu'ils boivent, dit-il, puisqu'ils ne veulent pas manger (Michelet, Hist. romaine, t. 1, 1831, p. 194). Les généraux ne donnaient point la bataille avant de savoir si les poulets sacrés avaient bien mangé (Alain, Propos, 1924, p. 621). 2. ART CULIN. a) Jeune coq ou jeune poule, élevé pour la consommation précoce. Poulet fermier, poulet d'élevage, poulet de Bresse; poulet aux hormones. « (...) Marthe! cria-t-il en approchant de la cure, apprête au plus vite un poulet, et donne-moi la clef de la cave. » Je soupai en tête-à-tête avec cet excellent homme, qui fit maigre pendant que je dévorais le poulet (Toepffer, Nouv. genev., 1839, p. 380). On sait que l'en cas de l'empereur était un poulet toujours rôti à point, à quelque heure de jour et de nuit que ce fût (Sand, Hist. vie, t. 3, 1855, p. 435). Thérèse (...) eut bien de la peine à finir son blanc de poulet (Mauriac, Th. Desqueyroux, 1927, p. 268). V. infra ex. 1 et cari ex. de Mallarmé. ♦ Poulet nouveau. Poulet jusqu'à 600 g. Poulet de grain. V. grain I A. Poulet gras. Poulet de 1 800 à 2 000 g. − (...) Vous passerez devant la maison qu'habitait l'Aigle de Meaux. − (...) je fais moins de cas de tous les aigles du monde que d'un bon poulet gras, et ceux de la Brie sont en grande réputation (Jouy, Hermite, t. 2, 1812, p. 276). ♦ Poulet de chair. Poulet élevé pour sa chair. (Ds GDEL). b) P. méton. Viande de poulet. Il laisse des dettes aux estaminets, partout. Il se privait pas. À la paye il ne mangeait que du canard et du poulet, et à la fin de la quinzaine, du pain sec (Hamp, Champagne, 1909, p. 93) : 1. « Qu'est-ce que nous avons pour dîner? − Un petit poulet et des flageolets. » Il s'emporta. « Un poulet, encore du poulet, toujours du poulet, nom de Dieu! J'en ai assez, moi, de ton poulet. (...) ». Maupass., Contes et nouv., t. 1, Alex., 1889, p. 757. SYNT. Poulet basquaise, chasseur, froid, plumé, rôti, sauté, à la broche, aux champignons, à la crème, à la crapaudine, au riz; aile, blanc, bouillon, chair, cou, cuisse, fricassée, morceau, os de poulet; barder, découper, manger, rôtir un poulet. 3. P. anal. Poulet d'Inde. Dindonneau. Boum! Le monsieur a gagné un superbe poulet d'Inde. Allons, au suivant! (Dorgelès, Croix de bois, 1919, p. 45). B.− Poulet désigne une pers. 1. Terme affectueux adressé à quelqu'un Synon. partiel poule1 (v. ce mot II A). − Madame la comtesse... Puis-je mieux? dit-il en regardant sa femme. − Oui, mon poulet (Balzac, Employés, 1837, p. 177). Elle vidait la tire-lire où elle amassait des pièces de quatre sous, données comme des médailles par son bon ami. − Mon petit poulet, déclara enfin Bachelard en se levant, nous avons des affaires (Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 129). 2. Arg., pop. Inspecteur, enquêteur de police en civil; p. ext., policier. Synon. perdreau, poulaga (infra rem. 1). Allez-vous-en ou je tire... ou j'appelle la police! (...) Pas si pressé de voir arriver les poulets, il tirait avec un silencieux (Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953, p. 155). Et moi, pauvre con! si je ne m'étais pas méfié, question drogue, il me filait aux poulets (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 563) : 2. Le geste de Gonzague, inspiré par le mépris de la facilité (...) aboutissait à ce paradoxe : avantager un lascar qui vivait sur des principes contraires (...). C'était tout juste si maintenant il ne faisait pas figure de mouchard (...) lui (...) que les poulets n'avaient jamais su faire parler! H. Bazin, Bur. mariages, 1951, p. 85. C.− Poulet désigne un inanimé 1. Billet doux. Un gentleman à Londres demande sans inconvénient l'affiche du spectacle à une femme (...) qui se trouve sa voisine : bon moyen pour un téméraire Français de glisser un poulet en rendant l'affiche (Stendhal, Journal, 1817, p. 183) : 3. Contentons-nous de constater qu'émoustillé (...) par une lettre de Catherine à Gérard, un poulet naïf plus maladroit que coupable (...) le duc de Septmonts revient vers sa femme légitime... A. Daudet, Crit. dram., 1897, p. 59. 2. P. ext. Missive quelconque. Je t'écris ce poulet à la hâte, sur le papier de l'estaminet où nous déjeunons, après un assaut d'armes (Adam, Enf. Aust., 1902, p. 370). REM. 1. Poulaga, subst. masc., arg. Policier. Synon. poulet (supra B 2). Ils devaient monter sur un appel au secours, les poulagas (Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953 p. 154). En appos. La maison Poulaga. La police. Synon. poule1 (v. ce mot II C), poulaille (v. ce mot B). Je commençais la police ayant su me dénicher dans mon studio secret à me méfier des idées qu'on se fait trop souvent sur la lourdeur de la maison poulaga (Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953 p. 46). 2. Poulard, subst. masc., arg., vieilli. Policier. Pour le sergent de ville (...) en ce moment = 1920-1927 (...) l'on dit en langage populaire « flic », « poulet », « poulard », etc. (Dussort, Preuves exist., 1927, dép. par G. Esnault, 1938, p. 32). 3. Poulardin, subst. masc., arg. Même sens. Quand on est poulardin et qu'on pénètre dans un buffet de gare (...) c'est fatalement qu'on déploie le grand périscope pour tenter de repérer un quidam (San-Antonio, Au suivant de ces Messieurs, 1957, p. 67 ds Cellard-Rey 1980). En appos. La maison Poulardin. La police. J'suis respectueux quand y s'agit de la maison Poulardin (A. Boudard, L. Étienne, La méthode à Mimile, Paris, La Jeune Parque, 1974 1970, p. 176). 4. Pouleté, adj., hapax. Ce petit est dégoûté et Anne-Marie lui passe tout. Trop dorloté, trop pouleté. Pourrait-on bien en faire un garçon? (Pourrat, Gaspard, 1931, p. 29). Prononc. et Orth. : pulε. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1228 « petit d'une poule » en partic. « poule ou coq non adulte destiné à la consommation » poulez lardez (Jean Renard, Guillaume de Dole, éd. F. Lecoy, 1245); 1686 poulet de grain (Dancourt, Le Fonds perdu, II, 5 ds Littré); 2. 1552 « nom donné à diverses espèces d'oiseaux » poulletz d'Inde « dindonneau » (Rabelais, Quart Livre, éd. R. Marichal, LX, ligne 70, p. 240); 3. 1556 poullaict « missive » (Farce du Pelerinage de mariage, 293 ds Rec. gén. des Sotties, éd. E. Picot, t. 3, p. 292); en partic. 1588 éd. « billet doux » (Montaigne, Essais, éd. Villey-Saulnier, III, IX, p. 989); 4. 1715-35 terme d'affection à l'égard d'un enfant ou d'une femme mon poulet (Lesage, Gil Bl., X, 10 ds Littré); 5. 1911 arg. « policier » (d'apr. Esn. 1966); cf. 1928 (Lacassagne, Arg. « milieu », p. 166). Dér. de poule1*; suff. -et*; le sens 3 peut-être parce qu'en pliant ces billets, on y faisait deux pointes qui ressemblaient à des ailes de poulet (Bl.-W.1-5). Fréq. abs. littér. : 792. Fréq. rel. littér. : xixe s. : a) 792, b) 1 405; xxe s. : a) 1 441, b) 1 072. Bbg. Schöne (M.). Poulet « billet doux ». Fr. mod. 1942, t. 10, p. 232.

22. Le lundi 2 mars 2009 à 19:16 par Oliver

Je vois que le salon de l'agriculture vient de fermer ses portes pour que vous soyez tous à courir après des poulets... cuistre à mon tour... pour la poulette (puisque mademoiselle) devenue récipien(daire)... autant faire une poule au pot...

23. Le lundi 2 mars 2009 à 21:36 par grace

on m a appeler me voila !

(...)

eolas, pourrais-je avoir votre liste de lecture j aimerais bien possédé le meme talent d orateur et de m instruire dois-je vous le demander par email ? vous seriez un amour !

24. Le lundi 2 mars 2009 à 22:14 par MB

grace, voilà que la déclaration de votre flamme à Eolas, à peine déguisée en demande de liste de lecture, vous a fait inverser infinitif et participe passé...

25. Le mardi 3 mars 2009 à 09:23 par CL

Bon je sais je suis un peu hors sujet, Mais Francois Bayrou m'a bien fait peur rire ce matin : "c'est au président de la République et au gouvernement de faire respecter la loi." source : le monde.fr Ca mérite un Busiris.

26. Le mardi 3 mars 2009 à 10:32 par Nemo

@ 14, 17 et 19: Cher Maître de céans, veuillez excuser par avance l'extension de cette digression. Encore une fois, mon interrogation ne porte pas sur l'utilisation idoine de l'appellation Mademoiselle eu égard à l'usage qui en l'occurrence, m'apparaît juste. En revanche, je soulève le problème de la persistance de cet usage (distinction Madame et Mademoiselle) et de son adéquation à notre ère. En effet, beaucoup soulèvent le problème de l'effet discriminant d'un tel usage et préconisent la seule utilisation du terme "Madame" (souvent plus approprié selon les propres dires d'Eolas).

Dès lors, doit-on continuer à utiliser Mademoiselle?

La question est posée. ;-)

27. Le mardi 3 mars 2009 à 10:59 par Pierre Col

Voilà un sujet juridique à aborder avec notre Catherine Deneuve nationale : http://www.lecinema.ca/nouvelle/2919/

Peut-être que depuis cette affaire elle s'abstient de frauder le fisc en encaissant 60.000 euros "au black", comme on dit vulgairement...

28. Le mardi 3 mars 2009 à 11:12 par lapocompris

@ Nemo (26) Pour l'adéquation à notre ère, faudrait-il écrire en sms afin de faciliter la compréhension du plus grand nombre ?

29. Le mardi 3 mars 2009 à 11:31 par Léonie

On parle bien de ma future femme, Rachel ok ??? ;) Bon ok, elle n'est pas au courant qu'elle va se marier...

En tout cas, j'y serai ! Merci.

30. Le mardi 3 mars 2009 à 11:38 par Axonn

@ CL en 25

Pas d'accord. Bayrou a raison, c'est à peu près la vocation du pouvoir exécutif (fait apliquer les lois, le judiciaire punit ceux qui les enfreignent), et le président est censé être le garant de l'indépendance de la justice, ou quelque chose comme ça.

31. Le mardi 3 mars 2009 à 13:06 par Chuck norris

là, je dois avouer que je ne suis pas vraiement.... Y a-t-il un sens caché dan ce message? une tentative desepérée de nous faire comprendre que vous avez été enlevé au marché de Rungis?

Bref, quoi qu'il en soit votre blog et toujours une source d'information et de rire des plus plaisantes. alors merci a vous et continuez comme cela.

Ps: si ce magnifique colloque a vraiement lieu, pourriez vous m'indiquer s'il vous plait comment envoyer un poulet electronique (je dois avouer mon ignorance crasse en la matière....).

32. Le mardi 3 mars 2009 à 13:42 par Nemo

@28: Votre argument est des plus spécieux.

Quel lien faites-vous entre d'une part, l'utilisation du langage SMS qui bien qu'étant une disgrâce pour les yeux ne pose pas le problème soulevé par l'usage de l'appellation Mademoiselle, d'autre part, que beaucoup reconnaissent comme discriminant?

Quand je parle d'adéquation à notre ère, il est surtout question de soulever l'anachronisme d'un usage, dont on envisage mal son adéquation au principe d'égalité des sexes que notre époque présente comme l'une de ses valeurs principales.

Mais vous pouvez toujours feindre de ne pas comprendre la problématique, ce stratagème éculé a bien servi nombre de politiciens face à une question dont la réponse (ou l'absence de réponse) les incommodait.

Je reformule néanmoins pour plus de clarté, le terme Mademoiselle ne devrait-il pas disparaître de la langue française moderne?

Remarquez que je ne fais que poser la question, je n'ai moi-même pas d'avis définitivement tranché.

33. Le mardi 3 mars 2009 à 14:04 par CL

a Axonn en 30 Si le judiciaire punit ceux qui enfreignent la loi, c'est qu'il est le garant de son application,
l'executif étant pour moi plutot censé les créer, et veiller à leur application.

34. Le mardi 3 mars 2009 à 15:49 par citation

Poulé envoyé!

35. Le mardi 3 mars 2009 à 16:12 par Calvin

Le législatif est censé créer les lois, pas l'exécutif... C'est un peu moins vrai dans les faits, mais n'empêche que c'est le principe. Bayrou n'a rien dit de faux, il ne mérite en rien un Busiris.

36. Le mardi 3 mars 2009 à 18:08 par Manu

"armé de patience mais de rien d'autre"

Oh ! Un zeugme !

37. Le mardi 3 mars 2009 à 18:29 par Pierre Col

@Manu (36) : Ce n'est pas exactement un zeugme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Attelage_(rh%C3%A9torique)

38. Le mardi 3 mars 2009 à 18:32 par Oazar

@ Nemo 32

Monsieur, Madame, Demoiselle, Damoiseau... On ressort les anciens mots de notre belle langue française et on respecte ainsi ce principe d'égalité des sexes. Non ?

39. Le mardi 3 mars 2009 à 21:13 par grace

@mb et oui l amour est aveugle mais la liste de lecture d Eolas me rendrait la vue

pas de jalousie j espère, j ai un coeur gros comme une poulette !!

40. Le mardi 3 mars 2009 à 21:17 par Vimes

Excusez (je vous prie) par avance mon ignorance, peut être mon incapacité à comprendre un message simple et la parenthèse dans le débat mais : Si on souhaite assister à une 'Berryer' faut-il écrire à Mme Lindon ou il suffit de se présenter salle des Criées au bon moment (fort en avance suivant le conseil de notre hôte) ? est-ce ouvert à tout le monde ? y compris les financiers (oui nous vivons ces derniers mois une antipathie parfois surprenante) ?

Je suis tenté de me répondre 'non, oui, oui, hélas' mais j'aime autant le confirmer avant de me trouver (dépourvu) devant les gens d'armes du palais après une heure (et quelque) d'attente.

Merci d'avance pour la réponse.

Également merci à Eolas pour ce blog plus que sympathique (c'est mon premier post, je n'ai pas encore eu l'occasion de le dire).

41. Le mardi 3 mars 2009 à 22:47 par Octave

Pour assister à la Berryer (c'est ouvert à tout le monde), la seule solution est d'arriver très très en avance (inutile d'écrire à Mme Lindon). Seuls les candidats doivent lui envoyer un "poulet". Toutes les infos sur cette manifestation sympathique sont sur le blog de la conférence : http://laconference.typepad.fr

42. Le mardi 3 mars 2009 à 23:59 par lapocompris

@32 (Nemo)
Si l'on poursuit votre raisonnement, Madame devrait être aussi banni car c'est une appellation sexiste. Pourquoi une femme n'aurait-elle pas le droit d'être appelée Monsieur ? Et pourquoi un homme n'aurait-il pas l'honneur d'être appelé Madame ?
Pour l'égalité des sexes, je propose "Camarade" qui a l'avantage de s'écrire indifféremment au féminin et au masculin.

43. Le mercredi 4 mars 2009 à 08:01 par Le_Pompiste

Envoyez plutôt des oranges que des pouliels au Maître des Lieux, il est en prison pour "délit d'aide au séjour irrégulier"

44. Le mercredi 4 mars 2009 à 10:24 par Mazarinet

CATHERIIIIIINE !!!!!! CATHERIIIIIINE !!!!!! (sur l'air de Patriiiiiick !!!!!! Patriiiiiick !!!!!!) :)

45. Le mercredi 4 mars 2009 à 11:04 par Nemo

@lapocompris n°42:

Puisque vous avez décidé de mettre votre capacité de recherche en sommeil, je ne saurais me faire prier pour combler partiellement cette carence.

La distinction Mademoiselle/Madame dans l'usage courant (et dans la plupart des actes administratifs ou judiciaires) est discriminante en ce qu'elle révele un élément de vie privée (statut marital) dont l'homme ne souffre point, en ce que ce dernier, selon qu'il est marié ou non, sera indifféremment appelé Monsieur.

Certains s'offusquent que par cet usage, il soit donné à la multitude de connaître un élément de la vie privée de la femme, désagrément que l'homme, encore une fois, ne connaît pas.

Cela a d'ailleurs inspiré d'autres pays comme l'Allemagne qui éclipse au fur et à mesure l'usage du Fräulein en faveur du Frau. Le Québec par ailleurs connaît la même évolution où il conviendra donc d'user du Madame en toutes circonstances en présence du sexe féminin.

Dès lors, en France, le terme ne devrait-il tout simplement pas disparaître? A défaut, l'usage ne devrait-il tout simplement pas être modifié en faveur de la seule distinction d'âge (que certains pourraient tout aussi bien trouver discriminant...) ?

@ Oazar n°38: Vous conviendrez qu'il n'y a pas de véritable raison pour que par une simple appellation, chacun sache si vous êtes ou non marié(e) sans que vous puissez contrôler cette information. Il revient à chacun de décider à qui il désire dévoiler ou non cet élément de vie privée. Damoiseau et Demoiselle pourraient en revanche être utilisés pour distinguer l'adulte de l'enfant. C'est une idée.

NB: Notez que l'usage en l'occurrence du Mademoiselle Catherine Deneuve, ne révèle pas un statut marital mais une profession, ce qui rendra peut-être le caractère discriminant moins heurtant. La question se pose en revanche de l'inexistence d'une telle distinction pour l'homme de scène qui se fera appeler (sauf erreur) indifféremment Monsieur.

46. Le mercredi 4 mars 2009 à 22:36 par Vimes

Merci Octave, tant que j'y suis et parce que je n'ai pas trouvé ces réponses sur le site de la conférence : faut-il s'habiller pour l'occasion ? j'aurai l'air hors contexte en costard-cravate ou en jean basket ?

(oui question futile mais ce serai ma première fois et si je dois emmener une damoiselle il faudra lui dire comment s'habiller faute de refus : idée bizarre (si je vous jure, parlez d'une 'Berryer' les gens lèvent un sourcil, au mieux, moi le premier y'a encore 2 mois) et soirée 'bon mots' (j'en rêve mais me sens seul sur le coup), il faut donc être précis par ailleurs pour motiver les 'jeunes filles' et tout autant pour les amis (même de longue date), en bref, mieux faut pouvoir répondre sur le dress code faute de tout le reste).

Merci d'avance.

47. Le jeudi 5 mars 2009 à 00:17 par LN

Vimes, tu t'habilles comme tu veux... Y a que les candidats qui doivent faire attention à ne pas mettre de pull over rouge ou de costume trois pièces car à un moment la veste tombe- sous la chaleur écrasante de la salle- et ils se retrouvent en gilet, ce qui leur vaut l'honneur d'être comparé à un garçon de café du Flore par les secrétaires...Pour cette Berryer je serai en robe noire, si ça peut t'inspirer...

48. Le jeudi 5 mars 2009 à 00:18 par grace

pour ceux qui ont pas compris voici un lien http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_Berryer si vous avez l occasion d aller a la conference , allez au cabinet d abord munissez vous de papiers !!! en cas d oubli il est possible que le papier du voisin serve...

je suis eolassé sur ce bonne nuit

49. Le vendredi 13 mars 2009 à 16:24 par L'embrasement

Bon, j'y suis allé hier soir... Pour faire les choses dans les formes je suis venu très en avance : arrivé à 19h05 alors que la conférence commence à 21h30, et n'est ouverte qu'à partir de 19h15. Une vingtaine de personnes font déjà la queue lorsque j'arrive. Je rentre dans la salle vers 19h20. Mes amis un peu en retard seront les derniers admis à 19h25. Verdict : à 19h20 la salle des criées est déjà pleine. On m'avait annoncée la plus grande salle du tribunal de Paris et, influencé par les images des procès américains -honte à moi-, je m'attendais à une salle de la taille d'une cathédrale. La salle contient tout au plus une centaine de places (dont une vingtaine réservées). Sur la vingtaine de personnes arrivées avant moi, la plupart sont debout en train de chercher une place assises, alors que la plupart étaient déjà occupées par un peuple de berryer assez jeune (la moyenne d'âge devait se situer autour de 21 ans). Devant la fureur d'une organisatrice débordée qui menaçait ceux qui s'étaient assis par terre, nous avons rendus les armes et sommes partis la queue entre les jambes... Un couple qui était arrivé juste avant moi avait eu la sagacité de s'asseoir par terre entre deux rangs d'où il ne verrait probablement rien mais pourrait entendre la diatribe du jour. Ma conclusion : la conférence Berryer est réservée aux étudiants en droits(l'âge et l'homogénéité de la classe sociale des spectateurs ne trompent pas) qui ont accès à la salle plus tôt que le commun des mortels. Ces derniers auront peut être une place s'ils arrivent dans les tous premiers vers 18h45, sinon il ne leur restera plus qu'à repartir résignés en retournant dans la fraîcheur des couloirs du tribunal... Donc, Maître, lors de votre prochain billet annonçant une Berryer, prière de prévenir vos lecteurs que sans passe, on ne rentre pas (ou si peu). Si quelqu'un souhaite me détromper, je serais très heureux de comprendre ce qui s'est passé ce soir là. Le seul fait amusant de la soirée a été de voir, à l'extérieur du palais, des gens arrivés encore à 19h45 et s'étonner de ne pas pouvoir rentrer alors qu'ils étaient venus avec près de 2 heures d'avance.

50. Le vendredi 3 avril 2009 à 03:58 par barby8

developez un peu plus votre raisonnement a part ca, 10/10

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