Parlons un peu du "49-3"
Par Eolas le mercredi 6 septembre 2006 à 12:59 :: Politique :: Lien permanent
Où l'auteur répond au courrier d'un jeune lecteur avide de savoir sur nos institutions.
Attention, billet long.
Dumnorix, un lecteur qui ne craint qu'une chose, c'est que le ciel lui tombe sur la tête, m'adresse un courrier contenant une question et une requête.
Cher maître Eolas,
Ce n'est pas la première fois que je visite votre site mais c'est la première fois que je m'adresse à vous.
J'ai eu l'opportunité de discuter (deux fois) sur la valeur politique et républicaine de l'article 49.3 de la Constitution dans notre "République" ... avec un ami (qui, cela dit, aime bien se la jouer) et avec qui je n'ai pas l'impression d'être d'accord. Je souhaiterais que vous ayez l'immense amabilité d'expliquer la raison de cet article dans la constitution de notre République et les répercussions que cet article possède sur notre société.
En effet, je crois savoir que cet article est utilisé comme procédure par le gouvernement, en mettant en cause la responsabilité même de ce gouvernement (alinéa 3 ; ce qu'on appelle vulgairement une motion de censure), pour valider une loi. Or le deuxième alinéa de cet article prévoit qu'une telle motion (ou "chantage", en terme plus vulgaire, et c'est uniquement mon point de vue, en apparence) n'est recevable seulement que si elle est signée par un dixième, au minimum (c'est à dire 58 députés), des membres de la seule Assemblées Nationale. Cet article applique également de surcroît avec le vieil adage "qui ne dit mot consent" (alinéa 2)
Il se trouve que si la motion de censure n'est ni déposée, ni adoptée, le texte de loi sur lequel le gouvernement a engagé sa responsabilité est considéré comme adoptée.
Sachant qu'en règle générale les membres du gouvernement possèdent la majorité à l'Asssemblée Nationale, (et c'est ça qui me choque), ne trouvez-vous pas que c'est là, un moyen anti-démocratique qui consiste, comme dans une oligarchie ou une dictature, à imposer des lois contre tous principes démocratiques (excusez-moi pour la redondance), alors que nous, en France, sommes en république et que nos présidents s'acharnent à nous dire que nous sommes en soit-disant en démocratie ?
Il est facile d'engager une responsabilité quand on ne risque pas grand chose (un peu comme parier sur un jeu de cartes truqué ou, plus trivialement, se prendre une cuite à la Tourtel).
Par principe, toute démocratie se définit par le pouvoir du peuple à disposer de lui-même (demos et cratos, termes que vous connaissez), certes, par l'intermédiaire de représentants élus. Ne trouvez-vous pas qu'en cas de loi "discutable", il ne serait pas mieux de les proposer par referendum d'initiative populaire ? Plutôt que de l'imposer par un faux semblant démocratique, et honteusement oligarchique voir dictatorial ?
Cher Maître, j'espère que vous aurez l'extrême amabilité de me répondre, et, si possible, de voir l'intégralité de ma question publiée avec votre réponse.
Voilà pour votre requête, il y est fait droit : votre question est publiée dans son intégralité, j'ai juste supprimé la formule de politesse finale qui n'en fait pas partie, vous en conviendrez.
Avant que je ne vous propose ma réponse, il est indispensable de lire les textes concernés. Qu'est ce que cet article 49-3 et d'où sort-il ? De la constitution de la république française du 4 octobre 1958. Mais, c'est en vain que vous chercherez un article 49-3 à ce texte.
En réalité, il s'agit de l'article 49 alinéa 3.
Ce n'est pas du pointillisme. Un texte normatif (loi, décret, arrêté) était autrefois composés d'articles qui commençaient par le premier, suivi du 2, puis du 3 et ainsi de suite (pour un exemple, voir ce lien). Quand ce texte était modifié et nécessitait que des articles supplémentaires soient insérés, on les numérotait en prenant le numéro de l'article immédiatement précédent suivi d'un tiret et d'un numéro d'ordre : 1, 2, 3, etc.
Ainsi quand la loi constitutionnelle du 27 juillet 1993 a révisé la constitution en insérant un titre consacré à la responsabilité pénale des membres du gouvernement, elle a inséré après l'article 68 trois articles numérotés 68-1 à 68-3.
La constitution a un article 68-3, elle n'a pas d'article 49-3.
Que dit cet article 49 ?
Il figure au titre V, qui règle les rapports entre le gouvernement et le parlement, et aborde essentiellement le vote de la loi. Rappelons que le terme "parlement" désigne l'Assemblée nationale et le Sénat[1]. Le voici (je graisse et j'insère les mentions des alinéas) :
Art. 49. - (al.1) Le Premier Ministre, après délibération du Conseil des Ministres, engage devant l'Assemblée Nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.
(al.2) L'Assemblée Nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d'une motion de censure. Une telle motion n'est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l'Assemblée Nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu'à la majorité des membres composant l'Assemblée. Sauf dans le cas prévu à l'alinéa ci-dessous, un député ne peut être signataire de plus de trois motions de censure au cours d'une même session ordinaire et de plus d'une au cours d'une même session extraordinaire.
(al.3) Le Premier Ministre peut, après délibération du Conseil des Ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée Nationale sur le vote d'un texte. Dans ce cas, ce texte est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent.
(al.4) Le Premier Ministre a la faculté de demander au Sénat l'approbation d'une déclaration de politique générale.
L'article 49 mentionne donc les cas où l'Assemblée nationale (et elle seule) peut renverser le gouvernement en le contraignant à la démission. Ce peut être suite à une initiative du gouvernement (alinéas 1, la question de confiance, et 3, l'engagement de la responsabilité du gouvernement) ou à l'initiative de l'Assemblée (alinéa 2, la motion de censure). Le Sénat, qui n'est pas élu au suffrage universel, ne peut renverser le gouvernement, il ne peut qu'approuver une déclaration de politique générale, encore qu'il est difficilement concevable qu'un gouvernement désapprouvé par le Sénat se maintienne en place, mais cette hypothèse ne s'est à ma connaissance jamais présentée.
Il permet au Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres, de mettre l'Assemblée devant le choix suivant : vous me faites des difficultés sur ce texte que je considère comme essentiel à ma politique ; soit vous me renversez, soit ce texte est considéré comme adopté : c'est lui ou moi. La réponse "moi" prenant la forme d'une motion de censure déposée dans les 24 heures et votée au moins 48 heures après ce dépôt (pour permettre de battre le rappel des députés absents).
Cet article 49 al.3 a été utilisé à ce jour 82 fois depuis 1958 (sur une centaine de lois adoptées par an environ). La gauche y a eu recours 50 fois contre 30 fois pour la droite, pour une période au pouvoir inférieure de moitié à celle de la droite (179 mois pour la gauche, 400 mois pour la droite). Le recordman absolu est Michel Rocard (12 mai 1988 - 15 mai 1991) qui y a eu recours 28 fois en 37 mois, loin devant ses deux challengers, Chirac II[2] (mars 1986- mai 1988) et Edith Cresson (15 mai 1991 - 2 avril 1992) avec 8 recours chacun.
Aucun recours au 49 alinéa 3 n'a été suivi de l'adoption d'une motion de censure, la motion de censure de l'histoire de la Ve république ayant été adoptée le 5 octobre 1962 au titre de l'article 49 alinéa 2. Elle a renversé le gouvernement Pompidou sur la question du référendum sur l'élection du président de la république au suffrage universel et a entraîné un bras de fer entre le législatif et l'exécutif : le président de la république, Charles de Gaulle, a dissous aussitôt l'assemblée nationale. Il a remporté les élections et l'UNR (gaulliste) est devenu le principal parti de droite. Le référendum a eu lieu et le président est depuis élu au suffrage universel. Ce bras de fer a été remporté par l'exécutif qui est devenu définitivement le pouvoir dominant de la Ve, aidé en cela par la bipolarisation de la vie politique qui lui assure généralement une majorité confortable.
Voilà pour les textes et les faits.
Voici maintenant ma réponse à vos questions, cher Dumnorix que je n'ai pas oublié.
Tout d'abord, une erreur de vocabulaire que vous faites : le terme "motion de censure" désigne le texte voté par l'assemblée visant à contraindre le gouvernement à la démission, et non l'acte du premier ministre, qui est l'engagement de la responsabilité de son gouvernement. C'est le gouvernement qui est censuré, pas l'Assemblée, ce qui avait l'air de vous contrarier.
Quelle est la raison d'être de cet article ? De donner au gouvernement une arme pour déterminer et diriger la politique de la Nation (article 20 de la Constitution) et de mettre fin aux pratiques parlementaires qui avaient entraîné une désastreuse instabilité gouvernementale sous la IIIe et la IVe république. Cela paraît loin aujourd'hui, mais en 1958, le souvenir de la IVe était vivace. Sous la IIIe, le président du Conseil pouvait poser la question de confiance de son propre chef, parfois en pleine séance, et démissionnait si elle lui était refusée. Sous la IVe, la pratique dite de la « majorité calibrée » a permis à l'Assemblée nationale de renverser à sa guise le gouvernement sans risquer la dissolution, sauf une fois, et a fait renaître cette instabilité gouvernementale grâce à l'irresponsabilité du parlement.
L'article 49 alinéa 3 vise à mettre le parlement devant ses responsabilités : soit il soutient le gouvernement soit il le renverse. Il ne peut affirmer le soutenir et s'en réclamer devant ses électeurs, et refuser de voter ses textes trop impopulaires, en espérant gagner sur les deux tableaux. Il permet aussi au gouvernement de faire échouer les pratiques d'obstruction parlementaire, comme le dépôt d'un très grand nombre d'amendements par l'opposition, comme c'est le cas ces jours ci avec le projet de loi de fusion Suez-GDF.
Ce n'est pas le seul outil qu'a le gouvernement, mais c'est le plus efficace, encore qu'il donne une victoire politique à l'opposition, comme on va le voir plus loin. En effet, le gouvernement peut influer sur l'adoption d'une loi d'autres manières.
Il peut se faire habiliter par le parlement à procéder par ordonnances, qui seront ensuite validées a posteriori (art. 38).
Il peut déclarer l'urgence (art. 45 alinéa 2), ce qui limite à une seule lecture par chaque assemblée l'examen du texte avant qu'il ne soit envoyé en commission mixte paritaire, c'est à dire que les deux assemblées tentent de s'accorder directement sur un texte consensuel.
Il peut faire déclarer irrecevables les amendements déposés au cours des débats qui n'ont pas été soumis à la commission parlementaire ayant examiné le texte préalablement (art. 44 al.2)
Il peut recourir au « vote bloqué » (art. 44 al. 3) : il demande à l'Assemblée de se prononcer par un seul vote sur tout ou partie du texte en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le gouvernement.
Enfin, l'article 49 alinéa 3 ne s'applique pas aux lois organiques, aux lois de finance rectification : il s'y applique bien et même souvent, et surtout aux révisions de la constitution, qui relèvent de procédures particulières. Ce n'est qu'une loi ordinaire qui peut être ainsi adoptée, et encore n'est elle considérée comme adoptée que par l'assemblée nationale : le 49 alinéa 3 ne s'applique pas devant le Sénat.
Le 49 alinéa 3 est-il anti démocratique ? Absolument pas. Il s'agit d'un article de la Constitution, adoptée par référendum, et qui est la règle du jeu fixée par le peuple pour le fonctionnement de l'Etat. L'Assemblée ne peut faire échec à la Constitution : voilà ce qui serait anti-démocratique.
Pourquoi ne pas proposer le texte au référendum ? Parce que tous les textes ne peuvent être soumis au référendum : constitutionnellement, seuls peuvent y être soumis « tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions. » (article 11 de la constitution).
Il est douteux que la privatisation de GDF relève des réformes relatives à la politique économique de la nation. De plus, une expérience récente a montré la difficulté de créer un débat sur un texte complexe, un traité européen ayant été rejeté entre autres au motif de sa longueur et de son obscurité excessives. Je vous invite à lire le projet de loi sur l'énergie et à imaginer comment tenir un débat électoral sur ce texte. Enfin, en cas de référendum, le droit d'amendement ne peut s'exercer, c'est tout ou rien, alors que la possibilité d'améliorer un texte en le modifiant est essentiel dans une procédure législative. Le référendum n'est pas si démocratique que cela, loin de là.
Vous dites être choqué par le fait que le gouvernement disposant de la majorité à l'assemblée, il ne risque pas grand'chose à utiliser le 49 alinéa 3. Tout d'abord, permettez moi de vous dire que ce qui me choquerait serait que ce fût la minorité à l'assemblée qui siégeât au gouvernement. Vous avez parfois une drôle de notion de la démocratie. Ensuite, le fait d'avoir une majorité amicale ne veut pas dire qu'elle est docile et que l'opposition est taisante. Sinon, le recours au 49 alinéa 3 serait inutile. Enfin, demandez vous pourquoi, alors que le 49 alinéa 3 serait si confortable, il n'est pas utilisé plus souvent, voire systématiquement ?
Le 49 alinéa 3 a un prix politique immédiat. Il est une victoire symbolique pour l'opposition (qui n'a de toutes façons aucun espoir de renverser le gouvernement sauf situation exceptionnelle) qui oblige le gouvernement à court-circuiter le débat parlementaire ce qui est présenté à l'opinion publique comme anti-démocratique (ce en quoi vous relayez parfaitement le message, aussi faux soit-il) et comme un signe de faiblesse : « le gouvernement a peur du débat », « il est aux abois ». Il facilite le dépôt d'une motion de censure en supprimant la limitation à trois le nombre de motions de censure que peut signer un député au cours d'une session ordinaire et une en session extraordinaire. Il suspend immédiatement les débats pendant 24 heures et offre une tribune médiatique à l'opposition, la motion étant discutée publiquement et par chaque groupe, débat retransmis à la télévision et qui attire l'attention des médias, ce qui n'est pas le cas des débats ordinaires.
Le fait que les pouvoirs aient des moyens d'interagir l'un sur l'autre est normal et sain en démocratie. La séparation des pouvoirs n'est pas absolue, et le pauvre Montesquieu n'en a jamais fait une règle d'airain : il parlait de l'équilibre des pouvoirs : l'exécutif peut dissoudre l'Assemblée ou, sans aller jusque là, peut le contraindre à choisir entre une loi et le gouvernement. L'Assemblée peut renverser le gouvernement par une motion de censure, et mettre le président de la République en accusation.
Prenons l'exemple actuel de l'opposition qui a déposé, pour s'opposer au projet de loi sur l'énergie, plus de 120.000 amendements, ce qui est dix fois plus que le précédent record. Serait-il démocratique qu'elle pût ainsi, au péril de la forêt française, empêcher l'adoption d'un projet de loi sauf à contraindre l'Assemblée à consacrer l'intégralité de ses travaux durant plusieurs années à des amendements aussi profonds que celui-ci ?
Voilà pourquoi l'article 49 alinéa 3 n'est pas anti-démocratique ni par sa nature ni par son existence même, qui est prévue par la Constitution.
Que vous estimiez que l'usage qui en est fait puisse l'être ponctuellement, là, pourquoi pas. Ainsi, je serais d'accord avec vous pour fustiger l'actuel premier ministre qui a engagé sa responsabilité sur un texte qui, certes n'a pas fait l'objet d'une motion de censure, mais a été promulgué par le président avec instruction expresse ne pas l'appliquer, avant d'être abrogé sous la dénomination honteuse de « retrait ». Tout comme vous pourrez moquer l'opposition qui prétendait s'opposer à ce texte mais a omis sciemment de déposer une motion de censure qui aurait été discutée en pleines vacances scolaires et a préféré à la place déposer une motion de censure de l'article 49 alinéa 2 pour avoir un débat mieux placé médiatiquement.
Nos institutions ne sont pas à jeter à la poubelle. L'usage qui en est fait, plus probablement, et sans doute ceux qui en font un tel usage depuis trop longtemps.
Notes
[1] Sous l'ancien Régime, il désignait l'équivalent des cours d'appel : le parlement de Bretagne n'a donc jamais été une assemblée délibératrice en matière de loi.
[2] C'est à dire le deuxième gouvenrement Chirac ; lors du gouvernement Chirac I (27 mai 1974-25 août 1976), il n'y a pas eu de recours à l'article 49 alinéa 3)
Commentaires
1. Le mercredi 6 septembre 2006 à 13:09 par Correction de français
2. Le mercredi 6 septembre 2006 à 13:45 par Pangloss
3. Le mercredi 6 septembre 2006 à 14:10 par v_atekor
4. Le mercredi 6 septembre 2006 à 14:16 par Paxatagore
5. Le mercredi 6 septembre 2006 à 14:17 par authueil
6. Le mercredi 6 septembre 2006 à 14:18 par pourquoi le 49-3 ? parce que l'opposition n'est pas démocratique !
7. Le mercredi 6 septembre 2006 à 14:32 par andrem
8. Le mercredi 6 septembre 2006 à 14:43 par sbriglia
9. Le mercredi 6 septembre 2006 à 15:16 par jop
10. Le mercredi 6 septembre 2006 à 15:17 par authueil
11. Le mercredi 6 septembre 2006 à 15:25 par jop
12. Le mercredi 6 septembre 2006 à 15:32 par L'ami du laissez-faire
13. Le mercredi 6 septembre 2006 à 15:35 par Yolande
14. Le mercredi 6 septembre 2006 à 15:39 par Paganini
15. Le mercredi 6 septembre 2006 à 15:57 par L'ami du laissez-faire
16. Le mercredi 6 septembre 2006 à 16:02 par manu
17. Le mercredi 6 septembre 2006 à 16:13 par ouh lala les cheviilles de m° eolas
18. Le mercredi 6 septembre 2006 à 16:14 par ouh lala les cheviilles de m° eolas
19. Le mercredi 6 septembre 2006 à 16:38 par Cacambo
20. Le mercredi 6 septembre 2006 à 16:58 par Sam
21. Le mercredi 6 septembre 2006 à 17:04 par Yolande
22. Le mercredi 6 septembre 2006 à 17:34 par Yolande
23. Le mercredi 6 septembre 2006 à 17:51 par Anachorète
24. Le mercredi 6 septembre 2006 à 19:27 par courbet
25. Le mercredi 6 septembre 2006 à 19:40 par Nicolas
26. Le mercredi 6 septembre 2006 à 19:47 par Un citoyen curieux
27. Le mercredi 6 septembre 2006 à 20:17 par D.
28. Le mercredi 6 septembre 2006 à 21:38 par L'ami du laissez-faire
29. Le mercredi 6 septembre 2006 à 21:51 par PatLeNain
30. Le mercredi 6 septembre 2006 à 21:54 par authueil
31. Le mercredi 6 septembre 2006 à 22:43 par Big Horno
32. Le mercredi 6 septembre 2006 à 23:36 par Eric
33. Le mercredi 6 septembre 2006 à 23:39 par L'ami du laissez-faire
34. Le jeudi 7 septembre 2006 à 09:33 par Clems
35. Le jeudi 7 septembre 2006 à 09:59 par Libre sur le net
36. Le jeudi 7 septembre 2006 à 09:59 par Jean
37. Le jeudi 7 septembre 2006 à 10:34 par Clems
38. Le jeudi 7 septembre 2006 à 11:16 par DCS
39. Le jeudi 7 septembre 2006 à 11:41 par Cobab
40. Le jeudi 7 septembre 2006 à 11:41 par Vicnent
41. Le jeudi 7 septembre 2006 à 13:47 par Sla.
42. Le jeudi 7 septembre 2006 à 14:14 par Celui
43. Le jeudi 7 septembre 2006 à 14:45 par Neville
44. Le jeudi 7 septembre 2006 à 15:07 par Celui
45. Le jeudi 7 septembre 2006 à 20:52 par Roux
46. Le jeudi 7 septembre 2006 à 22:08 par Sla.
47. Le jeudi 7 septembre 2006 à 23:56 par Clems
48. Le vendredi 8 septembre 2006 à 00:19 par Neville
49. Le vendredi 8 septembre 2006 à 00:44 par Kristian, typographe
50. Le vendredi 15 septembre 2006 à 23:52 par Perceval