NB : La Berryer de M. Cohn-Bendit est repoussée à une date ultérieure en raison des grèves.
Comme souvent, la Conférence sentant la fin venir entre dans une frénésie productive. C’est ainsi qu’elle recevra ce mercredi 27 octobre 2010 à 21 heures, salle des Criées, monsieur Daniel Cohn-Bendit, député européen, co-président du groupe Les Verts. Je crois que c’est la première fois que la Conférence reçoit un des Grands Arrêts du Conseil d’Etat.
Sous le rapport de la pétulante Solenn le Tutour, Cinquième secrétaire, en charge des minorités, d’où sa compétence pour les Verts, les sujets traités seront les suivants :
1. Les révolutionnaires sont-il toujours verts ?
2. Dieu est-il un intellectuel de gauche?
Contrairement aux prévenus devant la 23e, l’entrée est libre, dans la limite des places disponibles, et las, il faut bien le dire, la Berryer est victime de son succès. Déjà la semaine passée, l’accès est devenu impossible à partir de 19h30, et déjà la salle des Criées se remplissait à 19h00. Je sais que Thomas Heintz, le Quatrième secrétaire, en charge de la Berryer en est navré, mais la seule salle plus grande, la première chambre de la Cour, est occupée par le procès de l’Hormone de croissance, et les audiences se finissent souvent à 21 heures, outre que le volumineux dossier s’y trouve et ne peut être déménagé comme cela.
Certes, la Berryer pourrait avoir lieu dans des salles du Barreau, comme son auditorium, mais, outre le problème de sonorisation (une Berryer se fait sans micro) il est important que la Berryer continue à avoir lieu dans le Palais. On a déjà failli l’en chasser, ce n’est pas pour déserter. C’est le dernier endroit où on rit au Palais, dans un lieu de misère, dans tous les sens du terme. Il ne faut pas qu’elle déménage, malgré ce terrible problème d’affluence.
Notez donc dans vos tablettes : mercredi, nous serons tous des juifs allemands.