Par Dadouche
Préliminaire : Ce billet, c’est un peu mon dossier de l’été à moi.
Pas pour meubler en attendant la rentrée (Eolas ne s’arrête jamais : grâce à son thé pour cyclistes il franchit tous les cols en tête, alors que ses colocataires sont prêts à être ramassés par la voiture balai), mais parce qu’il est long et pas d’une actualité brûlante (quoique). Il n’intéressera peut-être pas tous les lecteurs (oui je sais, on fait mieux comme teasing), mais ça fait longtemps que j’avais envie de faire quelque chose à ce sujet.
Au cours d’une année riche en procès d’ampleur, la question de la publicité des débats et de la façon dont les médias rendent compte des procès et de leurs suites s’est posée à plusieurs reprises.
On a pu évoquer ici même la question de la publicité restreinte imposée par la loi pour le procès des meurtriers d’Ilan Halimi.
Le Monde a relaté avec circonspection l’initiative de la Nouvelle République du Centre Ouest, dont le site proposait un “live-blogging” minute par minute du procès de Véronique Courjault.
Un débat sur la publicité à donner aux libérations de condamnés s’est même engagé sous un billet de Sub Lege Libertas.
Comment le public peut-il et doit-il être informé de ce qui se passe dans les prétoires ?