A Juan Carlos Alfonso Víctor María de Bourbon et Bourbon - Deux Siciles, roi d'Espagne, roi de Castille, roi de Léon, roi d'Aragon, roi des Deux Siciles, roi de Jérusalem, roi de Navarre, roi de Grenade, roi de Tolède, roi de Valencia, roi de Galice, roi de Sardaigne, roi de Cordoue, roi de Corse, roi de Murcie, roi de Jaen, roi d'Algarve, roi d'Algeciras, roi de Gibraltar, roi des Îles Canaries, roi des Indes orientales et occidentales espagnoles, Archiduc d'Autriche, Duc de Bourgogne, Duc de Brabant, Duc de Milan, Duc d'Athènes, Duc de Neopatras, Comte d'Habsbourg, Comte des Flandres, Comte du Tyrol, Comte du Roussillon, Comte de Barcelone, Seigneur de Biscaye et de Molina, Capitaine Général et Commandant en chef des forces armées espagnoles, Grand Maître de l'Ordre de la Toison d'Or, de l'Ordre de Charles III, de l'Ordre d'ISabelle la Catholique, de l'Ordre de Saint Hermenegilde, de l'Ordre de Saint Ferdinand, de l'Ordre de Montesa, de l'Ordre d'Alcantara, de l'Ordre de Calatrava, de l'Ordre de Saint-Jacques, et de l'Ordre de Marie-Louise, salut.
Et si vous me le permettez, Sire, n'étant pas de vos sujets mais père de l'un d'entre eux,
Puissiez vous vivre encore longtemps pour rabattre le caquet de satrapes ridicules qui s'aviseraient de vouloir vous apprendre ce qu'est un fasciste, vous qui les avez connu d'assez près pour apprendre à les reconnaître quand vous en voyez un.
Vous aviez le pouvoir absolu et l'avez utilisé pour offrir à votre peuple la démocratie sans violence ni effusion de sang. Et vous l'avez sauvée le 23 février 1981. Je vous ai vu parler à la télévision et savais que je voyais l'histoire s'écrire sous mes yeux. Et aujourd'hui, je sais ce que je vous dois à titre personnel.
A lire la liste de vos titres, je réalise que vous êtes plus que le roi d'Espagne. Vous êtes aussi un peu l'Europe. Un républicain tel que moi répugne à s'incliner devant un roi, alors, c'est en vous regardant dans les yeux que je vous dis : merci, longue vie à vous, et joyeux anniversaire.