Petite Anglaise annonce sur son blog que son ancien employeur renonce à faire appel et s'est acquitté des sommes auxquelles il a été condamné. Un tel paiement spontané s'analyse en acquiescement (article 410 du nouveau code de procédure civile) et rendrait irrecevable un éventuel appel.
L'affaire est désormais définitivement close.
A mon avis, Dixon Wilson a raison d'agir ainsi. Cette affaire risque fort de lui coûter cher en termes d'image (faites une recherche Google sur Dixon Wilson et vous comprendrez ce que je veux dire), alors qu'il s'agit d'un licenciement qui reposait sur un emballement de l'employeur et la susceptibilité froissée d'un associé et non sur une faute de la salariée. Faute d'avoir transigé dès le début, il aura fallu un rappel à l'ordre sérieux du Conseil de prud'hommes pour que la raison reprenne le pas sur la passion.
La page peut désormais être tournée, et chacun reprendre sa route de son côté, Petite Anglaise en entamant une carrière d'écrivain que je souhaite couronnée de succès, et Dixon Wilson montrant qu'il sait reconnaître qu'il s'est trompé et en assumer les conséquences, ce qui sied bien mieux à une respectable firme de comptables de Sa Très Gracieuse Majesté qu'un comportement suicidairement chicaneur.
Sur cette affaire :