A la demande du principal intéressé, je retire ce billet.
Bereno m'a contacté pour me dire combien il était touché de la réaction de ses lecteurs et sensible aux propositions d'aide, qui sont venues de beaucoup de directions et parfois de gens influents.
Après avoir posément réfléchi à la question, il souhaite ne pas donner de suites à cette affaire. Il a d'autres préoccupations plus importantes à ses yeux que ce blogue, qui était avant tout une activité para-professionnelle, et plutôt que d'y ajouter des tracas à cause de cette affaire, il préfère lui accorder la seule mesure qui lui semble s'imposer : un haussement d'épaules.
Donc, merci à tous ceux qui appellent à protester, à interpeler ses élus, à reprendre les billets de l'intéressé, mais il nous demande de ne pas le faire. Et nous devons respecter sa volonté.
Voici, pour conclure, les détails que mes divers contacts ont pu m'apprendre : ce n'est pas le principe du blogue tenu par un inspecteur du travail qui a posé problème, ni tel ou tel employeur qui se serait reconnu, mais UN billet en particulier qui a déclenché cette réaction. Ce billet ne contenait pas à mon avis de quoi fouetter un chat, et Dieu sait que j'aime fouetter les chats, mais dérangeait l'administration qui souhaitait ne pas faire de vagues à propos de ce qui était relaté dans le billet. Ce sont donc des motifs d'opportunité politique[1] qui ont amené cette démande, disons insistante.
Bereno m'indique qu'il continuera à lire mon blogue, ce qui me le rend définitivement et irrésistiblement sympathique.
Bon vent donc et bon courage. Il a mon adresse e-mail et s'il y a du neuf, il sait où me trouver : dans la Manche, non loin des moulins à vent.
Notes
[1] Vous trouverez une définition de la notion d'opportunité politique sur cette page.