Plusieurs lecteurs ont eu la gentillesse de me le signaler : Le Monde m'a promu au rang de "leader d'opinion", aux côtés d'un prestigieux avocat général, d'un capitaine de la marine à voile et à vapeur, d'un professeur de droit d'informatique de re-non, d'un lieu-commun, et d'un ultralibéral de gauche, entre autres.
Las, les leaders d'opinion sont gens bien ingrats, et voilà que la médaille en chocolat à peine apposée sur mon pyjama de satin, je mords la main qui vient de me caresser.
En effet, je tiens à signaler au Monde que les quelques lignes qui me sont consacrées recèlent une erreur : mon blog promeut la pensée unique depuis non pas avril 2005 mais depuis avril 2004 (oui, je souffle mes deux bougies le 15). Pour le savoir, il suffit de regarder la liste de mes archives, en bas à droite de n'importe quelle page de mon blog. Bon, le journalisme d'investigation, c'est pas le truc de tout le monde.
Mais l'informatique non plus : le lien vers mon site sur la version internet de l'article est mort car un correcteur trop rigoureux a tenu à faire figurer l'accent circonflexe sur le i de mon nom de domaine. Or "maître.eolas.free.fr" donne, une fois converti en langage intelligible par un navigateur ma%c3%83%c2%aetre.eolas.free.fr. Ce qui n'est pas l'adresse de mon site, et n'est pas facile à prononcer, en plus.
Difficile d'être un leader d'opinion quand les brebis ne peuvent trouver leur berger.
Mais bon, je ne jouerai pas les divas : je suis surpris (n'ayant pas été contacté préalablement à l'article) et flatté de cette promotion imméritée. Que vais je donc pourvoir faire de cette gloire soudaine ?
Qui a dit "Eolas Président" ?
Mise à jour (11h57) : Pas de doute, je SUIS un leader d'opinion. A peine ma remarque mise en ligne, le lien était réparé. Rendez vous compte. Une phrase, un clic, et Le Monde rectifie aussitôt. Même Dominique Baudis n'a pas réussi ce tour de force. Bon, comment on fait pour les tribunaux, maintenant ?