Libéré par une faute de frappe ?
Par Eolas le lundi 27 octobre 2008 à 13:29 :: Commentaire judiciaire :: Lien permanent
Il fallait s'y attendre. À l'offensive des magistrats devait répondre une contre-offensive, médiatique bien entendu, puisque sur le terrain de l'argumentation, le général Lefèbvre a démontré que la position était imprenable.
Et quel bonheur d'avoir cette affaire qui tombe à point nommé, d'une personne libérée contre la volonté du juge car celui-ci aurait commis une erreur de rédaction dans son jugement. Cela tombe tellement à point nommé qu'on pourrait croire que c'est fait exprès, mais vous le verrez, je suis convaincu qu'il n'en est rien.
Que s'est-il donc passé ?
N'ayant eu accès à aucune des pièces du dossier, je me fonde sur les éléments donnés par la presse, qui me semblent assez convergents pour en tirer des conclusions fiables. J'insiste sur cette réserve, mes déductions s'étant parfois révélées en partie erronées. Je suis avocat, pas devin.
Une personne était mise en examen pour des faits de viols, l'un accompagné d'une séquestration de la victime et l'autre sous la menace d'une arme.
Le juge d'instruction de Créteil en charge du dossier a estimé début octobre avoir fini son instruction : tout le monde a été interrogé, au besoin confronté, les expertises ont été rendues, le dossier est selon lui prêt à être jugé. Il a donc rendu un avis à partie[1] les informant de cela, ce qui leur ouvre un délai d'un mois pour demander des actes complémentaires qu'elles estimeraient utiles, ou pour présenter des observations sur le sort à réserve à ce dossier (non lieu, mise en accusation devant les assises, requalification en délit et renvoi devant le tribunal correctionnel). Cette phase finale de l'instruction s'appelle le règlement.
Aussitôt, l'avocat de la défense a présenté une demande de mise en liberté. C'est un réflexe. L'article 175 notifié fait disparaître des arguments qui avaient pu justifier la détention provisoire : le risque de concertation frauduleuse, puisque les mis en cause ont été interrogés et confrontés, est moindre voire inexistant ; le risque de pression sur les victimes aussi puisqu'elles aussi ont été entendues, leur témoignage figure au dossier. Bref, tout ce qui consiste à permettre à l'instruction de se dérouler en toute sérénité ne tient plus. L'avocat de la défense provoque donc un débat sur la nécessité de continuer à détenir son client.
Le juge d'instruction qui reçoit la demande la transmet d'abord au procureur de la République, mais il doit donner sa réponse dans un délai de cinq jours, que le procureur ait ou non donné son avis. Puis le juge peut soit remettre en liberté, soit, s'il n'est pas d'accord avec cette mesure, transmettre la demande au juge des libertés et de la détention (JLD) avec son avis motivé, expliquant pourquoi selon lui la détention provisoire s'impose. Le JLD doit statuer dans les trois jours : lui seul peut ordonner le placement, le maintien ou la prolongation en détention provisoire.
L'ordonnance, prise sans débat oral pour aller plus vite, puisque chacun a donne son avis par écrit, peut faire l'objet d'un appel devant la chambre de l'instruction.
C'est précisément ce qui s'est passé. Le juge d'instruction s'est opposé à la libération, a transmis au JLD, qui a rejeté la demande, et l'avocat a fait appel.
L'appel d'un refus de mise en liberté ou de prolongation de la détention doit être examiné dans des délais stricts : 15 jours en principe, porté à 20 jours si le détenu a demandé à comparaître devant la cour (ce délai est de dix jours, porté à 15 en cas de demande de comparution, pour le placement en détention). Le non respect de ce délai entraîne la remise en liberté d'office.
Dans notre affaire, le délai a été respecté, et le 17 octobre, l'arrêt a été rendu. Et c'est là que l'affaire se noue.
La cour d'appel, ce n'est pas contesté, avait décidé de rejeter l'appel. Le mis en examen devait rester détenu jusqu'à son procès.
Pour comprendre ce qui s'est passé ensuite, une brève explication de ce à quoi ressemble une décision de justice.
Elle se décompose en trois parties : le chapeau, les motifs, le dispositif.
Le chapeau (peut-être les greffiers utilisent-ils un autre terme ?) contient les informations sur la décision et la procédure : la désignation de la juridiction (Cour d'appel de Paris, 5e chambre de l'instruction), le numéro d'enregistrement de l'affaire (n°2008/XXXXX, XXXXX étant le numéro d'ordre de l'affaire ; on approche la 5700e à ce jour), la date de la décision, le nom des parties, des avocats, des magistrats ayant pris la décision, de l'avocat général ayant requis, du greffier rédigeant la décision, et un bref rappel de la procédure (date des demandes et décisions du juge d'instruction et du JLD, dépôt de mémoires par les parties, nom des avocats présents à l'audience).
Les motifs rappellent dans une première partie, le “rappel des faits”, les faits motivant l'instruction, puis dans une deuxième, la “discussion”, expose les arguments des uns et des autres avant d'y répondre et de donner l'opinion de la cour.
Le dispositif clôt la décision. Elle est introduite par les mots « Par ces motifs », et expose en quelques phrases ce qu'ordonne la cour.
Ainsi, tout avocat qui reçoit une décision de justice saute à la dernière page pour lire le « par ces motifs » et savoir s'il a gagné ou perdu. S'il a gagné, il bondit sur son dictaphone pour informer son client. S'il a perdu, il lit les motifs pour voir où le juge s'est trompé.
Un arrêt de chambre d'instruction rendu en matière de détention provisoire peut avoir deux dispositifs (trois, si la demande est irrecevable, si l'appel a été fait hors délai par exemple).
Soit la cour maintient en détention. Le dispositif sera :
PAR CES MOTIFS, Dit l'appel recevable, Confirme l'ordonnance du juge des libertés du …
Soit la cour décide de remettre en liberté :
PAR CES MOTIFS,
Dit l'appel recevable,
Infirme l'ordonnance du juge des libertés et de la détention du …,
Ordonne la remise en liberté de Monsieur LANDRU Henri Désiré,
La plupart du temps, la mise en liberté s'accompagne d'un placement sous contrôle judiciaire dont les modalités sont énumérées :
Place LANDRU Honoré Désiré sous contrôle judiciaire sous les obligations ci-après :
- Se présenter périodiquement à la gendarmerie de Gambais (Yvelines) ;
- S'abstenir de recevoir ou de rencontrer de riches veuves, ainsi que d'entrer en relation avec elles, de quelque façon que ce soit ;
- Ne pas détenir de cuisinière ou de poêle à bois.
Dans notre affaire, l'arrêt rejetant la demande de mise en liberté aurait dû être rédigé comme le premier modèle : par ces motifs, confirme l'ordonnance.
Or à la suite d'une erreur, c'est infirme qui a été écrit. Mais sans plus.
Le greffier n'a pas vu l'erreur et a signé l'arrêt, le président a fait de même, et l'arrêt a été notifié. En effet, pour un œil distrait ou fatigué, le dispositif court, les lettres -nfirme qui le composent, tout cela a l'apparence d'un arrêt de rejet, comme la cour a dû en rendre une dizaine identique le même jour.
Le parquet général, à qui l'arrêt est également notifié, n'a rien vu non plus.
Les parties civiles, à qui l'arrêt est notifié, n'a rien vu non plus (ce qui explique peut-être le ton rageur de leur avocat).
L'avocat de la défense, lui, l'a vu. Et il a fait ce que j'aurais fait, ce que tout avocat de la défense aurait fait : il a serré les fesses pendant cinq jours.
Pourquoi cinq jours ? C'est le délai de pourvoi en cassation contre cet arrêt. Un éventuel pourvoi aurait été incontestablement couronné de succès puisqu'il y a contradiction entre les motifs et le dispositif.
Une fois ce délai expiré (soit : le 17 octobre + 5 jours = 22 octobre, dernier jour pour se pourvoir, +1 = le 23 octobre, la journée d'action des magistrats, par le plus grand des hasards, j'en suis convaincu), il est allé voir le juge d'instruction pour lui faire remarquer qu'il avait une décision définitive infirmant l'ordonnance du JLD. Donc le titre de détention a disparu. Son client est arbitrairement détenu. Soit le juge le remet en liberté, soit il se rend pénalement complice de séquestration arbitraire, et on renvoie des procureurs en correctionnelle pour ça.
Le juge d'instruction n'avait donc pas d'autre choix que d'ordonner la remise en liberté, qu'il a assorti d'un strict contrôle judiciaire.
Quelques questions qui se posent désormais :
Comment une telle erreur a-t-elle pu se produire ?
Je ne sais pas. Ce genre d'erreur est hélas rarissime (il y a un précédent en 1994, c'est tout à ma connaissance), et s'explique en partie par le rythme de galérien imposé aux chambres de l'instruction, qui doivent faire face à un contentieux sans cesse grandissant (il y a des instructions aux parquets leur imposant de requérir la détention dans de plus en plus de types d'affaires, tandis que la loi a élargi les possibilités de recours des détenus, toujours cette schizophrénie dont parlent les juges).
Les jugements et arrêts ne sont-ils pas relus ?
Si, en principe deux fois avant la signature, par le président et le greffier, qui signent la décision, le greffier l'authentifiant en y apposant le sceau de la cour, et plein de fois avant l'expiration du délai de pourvoi, par l'avocat général, les avocats des parties, le juge d'instruction, et le directeur d'établissement à qui la décision est notifiée, qui tous auraient pu tiquer et déclencher le pourvoi. Une enquête administrative s'impose pour identifier l'erreur et éviter qu'elle ne se reproduise. L'Inspection Générale des Services Judiciaires va pouvoir servir à quelque chose.
Pouvait-on éviter cette mise en liberté ?
À partir du 23, à mon sens non. L'arrêt était définitif, et réduisait à néant le titre de détention. Garder cet homme prisonnier, c'était le séquestrer. Or séquestrer, c'est mal, d'ailleurs cet homme était mis en examen pour avoir commis de tels faits, entre autres. J'ai rappelé qu'un magistrat, et pas n'importe lequel, est renvoyé en correctionnelle pour avoir peut-être commis de tels faits.
Le parquet général pouvait former un pourvoi en cassation (suspensif) dans le délai de 5 jours, il ne l'a pas fait. Les parties civiles le pouvaient aussi (art. 568 du CPP), mais elles ne l'ont pas fait.
Et la rectification d'erreur matérielle ?
L'USM prétend que là est le salut. Je disconviens respectueusement.
L'article 710 du CPP prévoit que l'on peut saisir à nouveau la juridiction ayant statué pour « procéder à la rectification des erreurs purement matérielles contenues dans ses décisions. »
Purement matérielles. Or la jurisprudence de la cour de cassation en la matière est très claire, transposant d'ailleurs les règles appliquées en matière de rectification d'erreur matérielle en procédure civile : l'erreur purement matérielle ne peut aboutir à changer le sens de la décision. La contrariété entre un dispositif et les motifs d'une décision de justice ne sont susceptibles que de la voie de la cassation, en aucun cas cela ne peut constituer une "erreur matérielle". Le dispositif est la seule partie du jugement qui fait foi jusqu'à inscription de faux et la seule qui a l'autorité de la chose jugée. Voir l'arrêt Crim. 26 juin 1984, solution maintenue lors d'une affaire similaire à celle qui nous occupe le 9 février 1994 et inconfirmée le 17 juin 2003. Un exemple d'erreur matérielle dont la rectification est admise est un jugement qui condamne à payer 1000 au titre du préjudice matériel, 42 millions au titre du préjudice moral et 500 au titre des frais d'avocats alors que le dispositif ne reprend qu'une condamnation totale de 1500 : il s'agit d'une simple erreur d'addition (voir par exemple, pour des montants un peu inférieurs, cet arrêt du 25 février 1991).
La cour, saisie d'une telle requête par le parquet sur instructions expresse du Gouvernement, risque fort de refuser de rectifier son erreur, ce qui permettra une fois de plus de taper sur les magistrats qui osent refuser de violer la loi pour rattraper leurs bévues.
N'est-ce pas scandaleux, horrible, un déni de justice, un nouvel Outreau, un dysfonctionnement sans précédent, comme je l'ai lu dans les commentaires des lecteurs du Figaro.fr ?
Non, loin de là.
Que s'est-il passé ? Un homme, accusé d'avoir commis deux viols, mais toujours présumé innocent faute d'avoir été condamné (Ça ne vous rappelle rien ? Je vous aide : article 9), a été remis en liberté. Je vous la refais en plus court. Un présumé innocent a été remis en liberté. Je voudrais que ça arrive plus souvent, surtout concernant mes clients. Mais ce n'est pas sexy, alors voyez comment on vous le présente.
Un récidiviste, voire un multirécidiste pour 20 minutes (qui à sa décharge semble reprendre le texte d'une dépêche d'agence) a été remis en liberté par erreur. Sous-entendu en ce moment même il doit être en train de violer jusque dans vos bras vos filles et vos compagnes.
NON, NON et NON : il n'est pas récidiviste, faute d'avoir été condamné une deuxième fois, et la première condamnation ne porte pas sur des faits de viols. De plus, cette condamnation antérieure daterait de 2007, soit postérieurement aux faits de viols commis en 2006. Il ne peut donc pas être légalement considéré comme récidiviste. Il n'a JAMAIS réitéré son comportement criminel après avoir été condamné. Il est même parfaitement possible que la condamnation de 2007 ait mis fin à son comportement, et qu'il solde ses dettes pénales.
Ce n'est pas un violeur en série, rien ne permet d'affirmer qu'il va récidiver, même si des expertises médico-psychologiques soulignaient sa dangerosité : on parle de risques, pas de certitudes, et en l'occurrence, ce monsieur n'ayant pas été déclaré dément, la perspective de devoir passer un jour prochain aux assises a de quoi le décourager à passer à nouveau à l'acte.
Y a-t-il faute lourde de l'État engageant sa responsabilité ?
C'est ce que pense l'avocat d'une des parties civiles, qui compte agir très bientôt, annonce-t-il. Mieux vaut tard que jamais. Je me demande toutefois quel préjudice vont invoquer les victimes. La liberté est-elle un préjudice ? La peur des victimes ? Mais si la cour avait décidé de le remettre en liberté, ce préjudice aurait tout autant existé. En fait, il s'agit de la déception de ne pas obtenir ce que l'on souhaite ; ce n'est pas indemnisé par l'État.
En conclusion
Comme je l'ai dit en introduction, ce haro sur le baudet est de bonne guerre, même si l'exploitation qui en est faite, et qui consiste à amplifier les faits (c'est Hannibal Lecter qu'on a libéré…) pour exciter le peuple contre ses juges est infiniment regrettable. Tout comme le sont les propos du président de la République, qui depuis la Chine, a déclaré « Je n'ai pas l'intention qu'on laisse libérer un violeur récidiviste simplement parce quelqu'un a fait une erreur matérielle ». Atteinte à la présomption d'innocence, atteinte à la séparation des pouvoirs, complicité de séquestration arbitraire par instructions… Ah, l'immunité pénale du président, ça a du bon.
Et cette attaque tous azimuts contre la magistrature rebelle fait flèche de tous bois, y compris s'il le faut de manière totalement infondée. Je parle de l'affaire de « l'évadé » de Montpellier.
Mais cela fera l'objet d'un prochain billet, je suis en code jaune.
Notes
[1] Les praticiens disent : “le juge a notifié l'article 175”, car c'est l'article 175 du CPP qui prévoit cela.
Commentaires
1. Le lundi 27 octobre 2008 à 13:41 par villiv
2. Le lundi 27 octobre 2008 à 13:45 par xtph
3. Le lundi 27 octobre 2008 à 13:50 par Pepèresiffleur
4. Le lundi 27 octobre 2008 à 13:51 par Siskotte
5. Le lundi 27 octobre 2008 à 13:52 par boratkehul
6. Le lundi 27 octobre 2008 à 13:52 par David
7. Le lundi 27 octobre 2008 à 13:58 par Gascogne
8. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:02 par Numero7
9. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:03 par Damien
10. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:05 par Humstel
11. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:05 par aliocha
12. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:07 par EPR
13. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:09 par Clems
14. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:09 par Tomtom
15. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:14 par Humstel
16. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:17 par Bertaga
17. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:17 par Oumm Mouhammad
18. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:23 par aliocha
19. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:23 par nemo auditur
20. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:23 par Lulu
21. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:25 par Mazarinet
22. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:26 par J.F.Sebastian
23. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:27 par Tache d'Huile
24. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:31 par Tache d'Huile
25. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:32 par Tache d'Huile
26. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:33 par Mazarinet
27. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:36 par Logos
28. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:52 par hée!! hho!!! la!!!
29. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:52 par Jules
30. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:55 par Pierrot
31. Le lundi 27 octobre 2008 à 14:58 par nap
32. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:02 par Bôôh
33. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:04 par Alex
34. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:06 par Humstel
35. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:08 par Bôôh (et pas Petruk)
36. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:11 par GreG
37. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:18 par nv
38. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:19 par villiv
39. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:20 par Pepèresiffleur
40. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:21 par Bart Cordell
41. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:23 par Philonous
42. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:24 par villiv
43. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:31 par aliocha
44. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:32 par voixlibre
45. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:33 par Ferdi
46. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:34 par tschok
47. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:36 par Numero7
48. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:53 par Krka
49. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:53 par darty
50. Le lundi 27 octobre 2008 à 15:54 par columbine
51. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:09 par Billy Budd
52. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:16 par Arnaud
53. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:16 par Lucas Clermont
54. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:22 par L Harting
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57. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:33 par El Re
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60. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:43 par letis
61. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:47 par xtph
62. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:48 par Aristote
63. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:54 par Adjudant chef LaPinaille
64. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:56 par boratkehul
65. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:57 par godlucky
66. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:58 par Humaniste
67. Le lundi 27 octobre 2008 à 16:59 par Humaniste
68. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:00 par gogol
69. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:00 par Arnaud
70. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:01 par Tache d'huile
71. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:04 par Philonous
72. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:05 par Opéra
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74. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:09 par arbobo
75. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:09 par Soudia
76. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:10 par Julien
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79. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:11 par EPR
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83. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:27 par HDM
84. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:32 par bleu horizon
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86. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:43 par Isabelle
87. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:47 par Logos
88. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:49 par Salomon Ibn Gabirol
89. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:56 par mauhiz
90. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:56 par mauhiz
91. Le lundi 27 octobre 2008 à 17:58 par dadouche
92. Le lundi 27 octobre 2008 à 18:01 par Lonewolf1300
93. Le lundi 27 octobre 2008 à 18:11 par krz
94. Le lundi 27 octobre 2008 à 18:15 par Arnaud
95. Le lundi 27 octobre 2008 à 18:18 par Gascogne
96. Le lundi 27 octobre 2008 à 18:26 par Tache d'Huile
97. Le lundi 27 octobre 2008 à 18:31 par Tinkerbell
98. Le lundi 27 octobre 2008 à 18:34 par GreG
99. Le lundi 27 octobre 2008 à 18:43 par moi
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102. Le lundi 27 octobre 2008 à 18:52 par Soudia
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112. Le lundi 27 octobre 2008 à 19:11 par Axonn
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121. Le lundi 27 octobre 2008 à 19:42 par olivier sers
122. Le lundi 27 octobre 2008 à 20:00 par Brigadier-chef Harald
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128. Le lundi 27 octobre 2008 à 20:49 par GreG
129. Le lundi 27 octobre 2008 à 20:59 par ranide
130. Le lundi 27 octobre 2008 à 21:01 par Vonric
131. Le lundi 27 octobre 2008 à 21:09 par Fiéffégreffier
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138. Le lundi 27 octobre 2008 à 23:06 par vitruve
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149. Le mardi 28 octobre 2008 à 09:20 par Humaniste
150. Le mardi 28 octobre 2008 à 11:01 par Billy Budd
151. Le mardi 28 octobre 2008 à 11:27 par Soudia
152. Le mardi 28 octobre 2008 à 12:05 par efbé
153. Le mardi 28 octobre 2008 à 12:21 par Avocat d'Aix
154. Le mardi 28 octobre 2008 à 13:22 par Humstel
155. Le mardi 28 octobre 2008 à 13:51 par Melka
156. Le mardi 28 octobre 2008 à 14:07 par RG
157. Le mardi 28 octobre 2008 à 14:09 par RG
158. Le mardi 28 octobre 2008 à 14:16 par ramses
159. Le mardi 28 octobre 2008 à 14:17 par ramses
160. Le mardi 28 octobre 2008 à 14:42 par YR
161. Le mardi 28 octobre 2008 à 15:08 par voixlibre
162. Le mardi 28 octobre 2008 à 15:09 par voixlibre
163. Le mardi 28 octobre 2008 à 20:51 par Iceman
164. Le mardi 28 octobre 2008 à 21:02 par Dominique
165. Le mercredi 29 octobre 2008 à 00:39 par jean
166. Le mercredi 29 octobre 2008 à 09:34 par Mussipont
167. Le mercredi 29 octobre 2008 à 10:13 par Bart Cordell
168. Le mercredi 29 octobre 2008 à 10:32 par youp
169. Le mercredi 29 octobre 2008 à 11:12 par Marcel
170. Le mercredi 29 octobre 2008 à 11:22 par Mike
171. Le mercredi 29 octobre 2008 à 13:53 par Scribéré
172. Le mercredi 29 octobre 2008 à 15:33 par ramses
173. Le mercredi 29 octobre 2008 à 20:50 par FRD
174. Le mercredi 29 octobre 2008 à 22:40 par Mussipont
175. Le mercredi 29 octobre 2008 à 23:47 par holdi
176. Le jeudi 30 octobre 2008 à 00:23 par Missisipi Train
177. Le jeudi 30 octobre 2008 à 18:38 par g--
178. Le vendredi 31 octobre 2008 à 09:35 par JA
179. Le vendredi 31 octobre 2008 à 11:56 par Anonymous
180. Le vendredi 31 octobre 2008 à 12:06 par Bart Cordell
181. Le vendredi 31 octobre 2008 à 19:10 par Swâmi Petaramesh
182. Le samedi 1 novembre 2008 à 12:22 par savin
183. Le lundi 3 novembre 2008 à 01:41 par Apokrif